2007/11/23

17-18 Septembre : Ise

Quel week-end … très instructif en tous cas.

Alors voilà au mois d’août j’avais entendu qu’un voyage se préparait pour les membres du labo. On m’avait demandé où je voulais aller, et vu que je savais que j’allais déjà faire une bonne partie du Japon, j’avais dit le nord du Kansai … manque de bol ils y étaient déjà allés il y a deux ans. Ce fut donc à Ise que le week-end a été organisé.
Je n’avais pas prévu d’y aller, et la partie sud de la péninsule était vantée par le lonely pour sa beauté, tandis que le nord était fortement déconseillé car défiguré par les hôtels et les incessants touristes…manque de bol, c’est au nord qu’on est allés. Bref.

Rendez-vous à 8h du matin devant Doshisha, moi vu la situation de l’endroit j’avais emporté mon maillot de bain et mes lunettes de soleil…Shingo avait préféré prendre des packs de bière et un stock de shochu, un alcool japonais fort et vraiment pas bon.

Nous montons dans le bus, un vrai WEI en perspective ! Mais en plus, avec les sièges du car qui tournent pour faire un séjour … la classe.



En chemin petite pause pipi dans une aire parsemée de statues de ninja : il y avait une école très réputée de ninja dans le coin avant.



Le week-end commence donc drôlement, avec le professeur Kaneda qui nous accompagne et boit avec nous (enfin avec eux parce que j’ai déjà mal au cœur rien qu’à pas être assise dans le bon sens …), ça fait très bizarre. On traverse les montagnes du sud de Kyoto, vers l’est, et c’est assez chouette (je suis la seule à regarder le paysage). En chemin, Ai me raconte son aventure … le début en dialogue, c’est mieux :
« Elia, je voulais te remercier »
« ah ? merci mais euh, de quoi ? »
« tu m’a appris à parler anglais »
« ah, bah je suis contente que tu aies progressé ! »
« et du coup j’ai pris confiance en moi et j’ai voulu voyager »
« waou, super ! bravo ! »
« donc cet été je suis allée à Bangkok, toute seule, une semaine »
« ??? »
« ah oui c’était très bien, mais un peu dangereux quand même … »
« ????? »

Et après elle m’a raconté son périple, avec ses parents qui voulaient pas la laisser partir mais elle a bravé leur interdiction, les thaïlandais qui voyaient qu’elle était japonaise et qui lui fonçaient dessus pour lui vendre plein de trucs et elle était seule donc pas d’effet de groupe pour la défendre, visiter des endroits … toute seule - n'oubliez pas qu'être seul en voyage est impensable pour un japonais - , un maltais qui l’a sévèrement draguée et elle a été obligée de changer deux fois d’hébergement parce qu’il la retrouvait à chaque fois, Bangkok qui sent très mauvais mais qui est drôle … et son envie d’aller à Cuba et en Jamaïque pour son prochain voyage !!
Je ne reconnais plus ma petite Ai qui vient à la fac en sandales en peau zébrée à talons hauts avec son sac en carton Chanel porté au bout du bras et ses formules de politesse à n’en plus finir, mais je vais la transformer en routarde !! Je m’en veux un peu en même temps, j’ai pas envie qu’il lui arrive quelque chose ! Du coup on commence des séances d’entraînement à dire « non ! », c’est le plus gros soucis qu’elle a eu – et qu’ont beaucoup de japonais(es). C’est pas évident … on dirait qu’elle s’excuse quand elle me dit « non ! ». Bon là après 3 mois d’entraînement c’est déjà plus convaincant, mais pas de quoi repousser un maltais ! Avant Cuba et la Jamaïque, va falloir qu’elle bosse !
Du coup les heures passent assez vite, et nous arrivons à 11h45 au plus vieux temple de tout le Japon. Il n’en fallait pas moins pour m’éblouir … Nous ne sommes pas les seuls, et je dénombre 4 rangées de 11 cars remplis à craquer, auxquels il faut ajouter tous ceux qui ne pouvaient pas se garer sur le parking principal et devaient trouver une place à côté.

La désillusion commence …

Le rendez-vous est à 15h au bus, entre temps on fait ce qu’on veut. On suit donc la foule, évidemment, pour aller voir ce fameux sanctuaire…c’est le plus gros bluf que j’aie vu pour l’instant !! Déjà il faut rappeler que la notion de « monument historique » est très différente ici de notre vision occidentale : chez nous, quand on parle de quelque chose de vieux, c’est quelque chose qui a été construit il y a longtemps, et qui n’a pas bougé, ou a été rénové. Au Japon … c’est quelque chose qui a une fois été construit il y a longtemps, et depuis démoli et reconstruit à l’identique régulièrement, entre tous les ans et tous les cinquante ans selon les bâtiments considérés. Et là, miracle, le plus vieux temple du Japon vient d’être reconstruit !! On a donc une vision de bâtiments reluisants, rénovés à l’identique sur un plan peut-être, mais avec du plastique au lieu du bois et des dorures !!

Il y a un monde fou, je ne comprends vraiment pas pourquoi, sinon qu’il y a de magnifiques cèdres qui eux doivent être historiques, immenses. Mes compagnons japonais ne comprennent pas pourquoi je regarde les arbres … Nous arrivons enfin à THE sanctuaire, l’endroit où surement buddah a fait des trucs géniaux, mais par contre on n’a rien le droit de voir : il y a un bac où lancer des pièces, comme d’habitude, et … c’est tout !!! sisi je vous jure, rien d’autre, des palissades de bois empêchent les visiteurs de voir le vrai temple, celui où il doit y avoir une relique et une architecture magnifique caractéristique de l’époque je-ne-sais-quoi et que personne ne voit à part un ou deux moines et l’empereur tous les 7 ans.

Je suis éberluée, mais ça n’a pas l’air de déranger les japonais, qui lancent des pièces, tapent dans leurs mains pour prier, et s’en vont aussi rapidement qu’ils sont arrivés, pour retourner dans le petit village qui jouxte le temple.

Mais j’ai décidé de considérer ce voyage comme une étude ethnographique (ethnologique?), et je suis donc sans mot dire Ai, Ota, et le troisième larron dont je ne me souviens toujours pas du nom, pour retourner nous aussi au village. Quel village … imaginez une rue principale et quelques rues perpendiculaires, prises d’assaut par plus de 44 bus pleins à craquer de japonais (je n’ai pas croisé un seul occidental), et pleines à craquer de magasins de souvenir et de nourriture (resto et autres). Nan, vous pouvez pas imaginer …
Arriver à se frayer un passage dans cette foule relève de mission impossible, avec la chaleur étouffante qu’il fait (35 degrés …) et l’humidité, l’absurde de la situation me donne envie de rire. Vu que nous sommes sensés faire une pause déjeuner, le plus gourmand de nous quatre propose heureusement de s’arrêter dans presque le premier resto venu. Ouf !! On attrape la dernière « table » de libre (assis par terre, avec une table ultra-basse) et on déjeune en attendant. Mais en attendant quoi donc ?? Mais le retour au bus bien sûr !! Et oui il n’y a plus rien à faire jusqu’à 15 h … c’est magique.

On sort du resto quand même, et après s’être demandé mutuellement « qu’est-ce qu’on fait maintenant » une bonne dizaine de fois, la décision est prise d’aller manger des glaces. Bon, d’accord. Mais pas n’importe quelle glace, la glace au thé vert amer !!!

C’est une spécialité du coin, de la glace pilée avec du coulis de macha (le thé de la cérémonie du thé) très fort dessus. Moi, j’aime pas le macha … on arrive dans une sorte de préau archi-plein à craquer, sans clim, où nous attendons un bon quart d’heure avant que Ai réussisse à commander les fameuses glaces. Le préau en question appartient à une petite boutique qui vend ces glaces, et les serveuses les donnent contre un ticket acheté au comptoir. Le ballet des serveuses est très agréable à voir, et elles ont intérêt à courir vite vu la chaleur qu’il fait, pour pas que les glaces leur fondent dans les bras !!

J’observe, j’observe, et j’imagine ça en France : tout le monde serait allé se chercher un coin un peu plus à l’écart pour être tranquille et ne pas suinter de la sueur de son voisin… Il n’y a pas à dire, même si c’est globalement caractéristique des humains, les Japonais ont quand même un instinct grégaire hyper développé !

Une fois la glace finie, nous devons libérer la place pour les autres clients et recommençons à errer dans le village (c’est long d’attendre 3h quand on n’a rien à faire et qu’on peut pas faire le sieste), puis nous croisons un groupe d’étudiants du labo qui eux aussi n’ont rien à faire. Ouf, on est plus nombreux, tout va bien.
On récupère au fur et à mesure plein d’étudiants qui s’ennuient tous, et l’idée apparaît qu’éventuellement retourner au bus avant l’heure serait envisageable.
Nous regagnons donc le bus à 14h30 … tout le monde est à l’intérieur … le chauffeur a laissé tourner le moteur pour avoir la clim pendant tout ce temps … mais ne démarre pas. Que se passe-t-il demandais-je à Ai, « il n’est pas 15h » me répond-elle. ??? Oui elle m’explique que tant que l’horaire prévu dans le planning n’est pas atteint, on ne démarre pas. Décidément j’en aurai appris sur les mœurs japonaises pendant ce week-end ! Nous attendons donc 30 min dans le car, tous ensemble joyeusement à se tourner les pouces, mais il y a la clim alors tout va bien … Anaïs si tu lis ça, tu vois y a pas besoin de prendre plein de fois l’avion pour polluer la planète !

Nous repartons enfin à 15h pétantes vers la suite du programme, un point de vue sur la baie d’Ise, splendide paraît-il. Je dois avouer que pour le coup c’était assez chouette. Nous avons une heure pour faire 50m, regarder la vue, et refaire 50m dans l’autre sens. Alors, vous avez compris le principe ? Et oui ça recommence ! Au bout d’une demi-heure, tout le monde revient au car, qui ne démarrera pas avant l’horaire prévu !!!!!!!!!!!
J’essaie de prendre du recul et de me dire que tout est normal, mais tout de même avouez que c’est difficile de faire comme si de rien n’était dans de telles situations…


Allez c’est reparti en car (y a plus de bières, l’ambiance est moins festive), direction cette fois-ci le ryokan (hôtel de luxe japonais) où nous allons dormir. La route descend vers la mer, je me dis chouette un plongeon, on traverse un village au bord de l’eau, et puis non finalement on remonte vers les hauteurs et on arrive à un ryokan reculé, impossible de rejoindre la mer à pied, un bâtiment vraiment pas du tout attrayant (un gros immeuble gris avec la peinture qui craquèle), où on nous accueille à bras ouverts (vu le prix – arg – c’est un minimum). On est les 4 filles dans la même chambre, d’où on peut voir un bout de mer … Mais les trois filles me regardent bizarrement quand je leur demande si on va aller se baigner : c’est pas vraiment le standing, j’ai l’impression que les japonais ne se baignent qu’à Okinawa, le reste ça fait mauvais genre. Bon, j’arriverais vraiment pas à caser mon maillot de bain alors. C’est dommage elle a l’air très belle l’eau …

Après une séance au onsen (soit-disant un onsen en plein air tu parles, l’eau sent le chlore à plein nez et sort des tuyaux dissimulés sous des faux cailloux, le tout chauffé très fort pour ressembler à un onsen, imaginez une piscine à 40degrés, avec des vapeurs de chlore, c’est tentant non ?? bon et puis on est accompagnées de ma-gni-fiques cerfs en loupiottes de Noël, alors faut pas commencer à raler dans un cadre aussi naturel), les filles revêtent le yukata de l’hôtel, je demande pourquoi, elles me disent parce que c’est joli. Bon, mais moi je me dis que mon short sera très bien pour aller manger, une robe de chambre ne me semble pas l’idéal.

Raté Elia, fallait mettre la robe de chambre … à part le professeur Kaneda, ils ont TOUS mis leur yukata pour aller manger le repas du soir. Donc, imaginez une trentaine d’étudiants habillés exactement tous pareil (même pas de distinction homme-femme) assis par terre en face de petites tables. En entrant dans la salle (réservée pour nous), j’ai eu un choc. Je crois que des français refuseraient cet aspect clone en bloc – même en école d’ingénieur, on porte le t-shirt de l’école de façon différente les une des autres !

Puis le dîner commence. Ah, ça se gâte, des algues à toutes les sauces (très saumurées, les algues, tiens ça change), du tako cru (j’ai refait le coup de les faire cuire à la marmite, mais là j’avais plein de japonais qui m’observaient, c’était délicat !! enfin j’ai réussi à faire cuire mon tako et mes crevettes crus), et même un flan à base de tofu et de quelque chose d’autre, qui après coup s’est avéré être des graines de ginko (oui l’arbre qui a résisté à la bombe atomique d’Hiroshima) : ces graines sont ordinairement toxiques, mais si on les attrape en septembre, qu’on les pèle à la main, et qu’on les fait cuire, elles sont comestibles…je dis bien comestibles, pas mangeables !!! vraiment pas très bon. Heureusement il y a des sahimis ... miam!

J’apprends aussi qu’au Japon, on doit toujours servir son supérieur en boisson, et les femmes doivent servir les hommes. Ai passe donc un bon moment du repas à se balader sur les futons pour aller servir de la bière aux étudiants … je me retiens très très fort de la prendre sous le bras et l’emmener loin de ces machos infernaux. Je lance quand même une petite remarque sur le fait que les garçons pourraient aussi se servir tout seul quand la bouteille de bière est devant eux, mais je n’obtiens que des rires en réponse … je m’y ferais jamais.

On finit le repas, et en sortant je tombe nez-à-nez avec nos chausons de l'hôtel, qui ont été soigneusement alignés par les dames du ryokan... Direction la chambre où dort Shingo et ses potes pour la soirée du week end. Le Shochu coule, ils me font sentir et je manque de vomir tellement l’odeur est repoussante. C’est un shochu spécial, super cher me dit fièrement Shingo, qui a un goût particulier…bon, ben ils vont particulariser sans moi ! Je prends des photos et essaie de prendre part aux conversations, mais à cette heure de la journée et avec l’alcool, leur prononciation et vocabulaire devient difficile à suivre…

Petite photo qui doit vous en rappeler une précédente ... bon là c'est un peu plus homogène on va dire!!!


Je me couche vers minuit, Ai reviendra vers 4h, et les deux autres filles à 5h30. L’une d’elle a eu le teint vraiment vert toute la journée d’après.
Ah oui aussi petite remarque : avant qu’on ne quitte la chambre pour aller manger, la chambre avait toutes ses lumières allumées. Je commence à les éteindre une par une alors que les filles m’attendent. Il y avait 7 lampes allumées. Et l’une me demande « mais t’es écolo ? ». Je craque … enfin intérieurement, en vrai je lui ai juste dit que 7 lampes allumés alors qu’on était pas dans la chambre ça faisait beaucoup, et elle m’a répondu « mais on s’en fout c’est l’hôtel qui paie l’électricité ». Bon, y a plus rien à faire. Pourtant Toyota fait des voitures qui polluent pas trop…

Le lendemain matin réveil (au haut-parleur, ça ne dépend pas de la gamme de l’hôtel, c’est toujours au haut-parleur qu’on se fait réveiller, imaginez un réveil au haut-parleur au Ritz ou je ne sais où …) un peu difficile pour les filles, moi ça va.

On va au petit déjeuner, et supplice ultime, on passe devant la salle commune où tous les autres clients de l’hôtel prennent leur petit déjeuner … avec des croissants, du pain, des fruits…peut-être même du lait ! Pour nous, ce sera salle privée avec petit-déjeuner japonais, j’ai l’impression de remanger les algues d’hier soir …

Puis départ au clairon en bus, avec tout le personnel de l’hôtel qui nous salue. On se dirige vers les rochers mariés, un autre spot hyper touristique du Japon. Mais là, on bénéficiera de l’heure matinale pour avoir moins de monde.

C’est joli ces rochers, en fait il y a un rocher homme et un rocher femme, et entre eux une grosse corde pour les marier. Ils sont au milieu de l’eau, avec des cormorans qui se sèchent au soleil. Je n'ai pas tout bien compris, mais en gros avant les japonais venaient de tout le pays jusqu'ici parce que c'est là où la déesse du jour a ... enfin je sais plus il lui est arrivé quelque chose quoi et donc c'était très important de venir ici.
Mais comme c'était périlleux, il fallait déposer aussi plein d'offrandes pour être protégé sur le chemin du retour (aujourd'hui Hello Kitty a envahi les offrandes, je suis pas sûre que la déesse apprécie vraiment mais bon). En japonais, pour dire "revenir", on dit "kaeru". Or "grenouille" se dit aussi "kaeru" (mais avec un autre kanji)...du coup il y a plein de grenouilles en statue ici, et les japonais (qui continuent de faire le pèlerinage en masse) viennent donc leur verser de l'eau "sainte" sur la tête. Très mignonnes les grenouilles ...

On remonte dans le car attendre une petite demi-heure pour respecter l’horaire, puis on va au restaurant réservé pour notre groupe. Mais … on arrive trop tôt !! Nous attendons donc un quart d’heure assis sur les tatamis de la salle réservée pour nous. Tout va bien. A 12h00 pile poil les plats arrivent. C’es très bon, des udon (les pates vers de terre blancs) locaux un peu collants mais c’est original, et des sashimi donc déjà je suis conquise.
Puis … on ne fait rien. Il faut en effet attendre le bus qui doit nous amener à l’aquarium. On l’attend 25 minutes, pendant lesquels tous mes co-travellers récupèrent de la nuit précédente et s’allongent sur les tatamis. C’est vachement pratique une salle où on mange et où on dort en même temps ! Donc les voilà allongés, les jambes sous les tables à manger, la tête par terre. Ca fait vraiment très très bizarre.

On repart donc direction l’aquarium de Toba, dans le coin, qui est sensé être génial, mais après celui d’Okinawa je me doute que je vais être déçue. Mais en fait pas trop. On arrive donc à l’aquarium, et on commence par une démonstration des capacités des otaries, très joueuses. Les « entraîneurs » d’otarie se déguisent sans problème en princesse rose et pirate, vraiment ridicules ça serait impensable en France, mais les bébètes sont fort sympathiques et nous font de jolis tours.


Puis on enchaîne avec la démo du bébé morse qui pèse déjà plusieurs centaines de kilos, pas très malin mais obéissant, j’ai même touché son museau !! Ensuite, déambulations dans l’aquarium, malheureusement je n’ai plus beaucoup de batterie …


Il y a entre autres deux couples de dauphins un peu particuliers, tout blancs, et donc je ne me rappelle plus le nom, qui semblent être en période de reproduction !!! Les males pourchassent les femelles dans le bassin, et dès qu’ils s’approchent assez près de leur ventre, bam leur quequette sort à une vitesse fulgurante pour essayer de viser !! Malheureusement ça n’a jamais marché quand j’étais là … ça doit pas être facile quand même.

Il y avait aussi des « dragons de mer feuillus » qui m’ont, étant moi-même une dragoon, laissée bouche bée : ce sont des sortes de très grands hippocampes … avec des feuilles sur la carapace. Enfin une petite description très intéressante ici : description Trois petites photos tirées d'internet, parce que c'est quand même superbe ces bestioles ...

Puis retour au bus, attente que l’heure exacte prévue pour le départ arrive, et en route pour Doshisha ! Arrivée, je reprends mon cher train jusqu’à Mukaijima …

Ayé, là c’est vraiment la fin des vacances. Petit snif … j’aurais bien continué !!

3 commentaires:

Tony a dit…

J'avais pas eu tous les détails... si j'étais un peu jaloux de toi au début parce que je serai bien parti en voyage avec mon labo, pour le coup. Et je précise, la glace au macha c'est délicieux !

Elia a dit…

je suis allée à une cérémonie du thé il y a deux semaines, et le macho passe beaucoup mieux q'au début de mon séjour au Japon ... mais alors quand ils font des préparations au macha genre glace au macha, en rajoutent des tonnes de sucre, ça donne un goût vraiment pas bon!!

dominique a dit…

j'ai bien rigolé! Comme je me fais du blog avant de dormir, c'est un bon décrontractant. Au fait les dragoon (fly?!!), j'en avais vu dans l'aquarium de Lisbonne, et c'est effectivement incroyable, trop fou pour être vrai.
Dominique