Départ ce lundi 10 Septembre au matin de chez les Kondo, avec Masayuki (le Papa Kondo) qui nous amène à la gare de Shibuya, d'où Camille prend le Narita Express pour aller à l'aéroport, et moi le train normal pour aller jusqu'à la Tokyo station. Je devais partir avec ma peluche sur le dos mais ça faisait vraiment trop gros, Miki (la Maman Kondo) me l'enverra par la poste : Merci Miki!
Je passe les détails mais disons que la séparation ne fut pas facile bien sûr.
Voilà, à partir de maintenant, plus de Camille dans le blog ... enfin, plus en photo, parce qu'en commentaire j'espère bien que tu en feras plein!
Je me retrouve à la gare de Tokyo (c'est la gare principale, parce que bien sûr il n'y a pas qu'une seule gare à Tokyo) et j'attends Yuki qui doit arriver en Shinkansen d'Osaka. Elle arrive ... ça fait du bien de la revoir et de pas être toute seule!
On essaie de se débrouiller avec les billets de train pour aller jusqu'à Nikko sans que ça prenne trop de tmeps ni d'argent, mais déjà on commence à voir que les transports ne sont pas aussi denses que dans le Kansai ... Bref, on file à la gare d'Asakusa, on monte de justesse dans le train, et hop c'est parti. Pas eu le temps de souffler ... ben oui si on commence à perdre son temps la vie elle passe trop vite, hein!
Après un voyage agréable (traverser les montagnes et toujours agréable), on arrive à Nikko. C'est une petite bourgade où se trouvent un des plus beaux complexe de temples et sanctuaires, le tout au milieu de la végétation luxuriante des montagnes japonaises. Nous demandons à une porte de prison où se trouve l'auberge de jeunesse (vive le lonely) qui n'accepte même pas de téléphoner pour savoir s'il y a de la place. On va donc à l'auberge au hasard et ouf c'est ouvert et il y a de la place (à vrai dire on est presque les seules!). On s'installe mais on repart assez vite pour visiter les temples.
Malheureusement il pleut et la visite (éclair parce que ça ferme très tôt!) est un peu décevante; mais on se rend quand même compte de la beauté de l'endroit. Grâce à Yuki (et oui ça sert de bien parler japonais!), on obtient des informations précieuses : les temples sont extrêmement densément décorés, pas un seul centimètre carré qui ne soit sculpté et peint, avec des sculptures d'animaux (singes, lapins, oiseaux, etc.) et des couleurs très vives (rouge, jaune, bleu, orange, blanc, vert...); comment cela se fait-il?? Le sanctuaire principal abrite en fait la tombe de Tokugawa Ieyasu, peut-être LE personnage le plus important du Japon, qui établit entre autre le shogunat au Japon. Il a voulu que son sanctuaire soit le symbole de la vie, c'est pourquoi sont sculptés de nombreux lapins, symbole de la reproduction ... on a bien rigolé. Et c'est aussi pourquoi les couleurs sont si vives. (oui il n'y a pas de photos mais elles sont vraiment affreuses, la pluie et l'ombre à la fois sous les cèdres millénaires, ça aide pas!!).
On visite aussi la salle du dragon qui pleure (ou qui crie, la traduction n'est pas évidente) : si on se place dans la pièce n'importe où et qu'on tape deux claves en bois l'une sur l'autre, le son émis résonne dans la pièce en rebondissant sur les parois, c'est très étonnant, on peu vraiment "suivre" la trajectoire du son, vraiment étonnant. Mais en plus si on se met juste en-dessous de la tête du dragon peint au plafond, alors le son émis s'accompagne d'une sorte de tintinement de grelot, fantastique! Les explications étaient données en japonais, merci Yuki pour la traduction ... :) Petite vidéo d'un moine qui vient soner une très très grosse cloche... j'ai mal pour lui.
Une fois la visite terminée, nous nous dirigeons vers la gare pour réserver nos billets de train du lendemain : nous voulons aller au volcan Zao, puis plus tard aller à Sendai, avant de revenir sur Tokyo et Osaka. Les horaires s'avèrent infernaux, il n'y a que deux trains possibles : l'un en utilisant des petits tortillards qui prend 6h (ou bien 8h? j'ai un doute) et nous fait perdre la journée, ou bien un shinkansen qui met 2h ... et coute la peau des fesses. On hésite beaucoup mais en fait on n'a pas vraiment le choix, on prend le shinkansen, en rechignant à sortir nos billets. Aucune réduction étudiant bien sûr ...le guichetier n'est pas très agréable, mais relativement patient parce qu'on hésite pas mal (il prend d'autres client en attendant qu'on se décide). Enfin quand même les gens ne sont pas très agréable je trouve par rapport à mes voyages précédents ...
On cherche ensuite un combini pour acheter notre petit dej du lendemain, on ne trouve qu'une sombre supérette vide. Nikko le soir, c'est horriblement morne, gris, il n'y a personne dans les rues, l'éclairage est plus que limité ... bouh, faut être de tempérament dépressif ici, sinon la rivière te tend les bras grands ouverts!! On nous dit qu'il n'y a pas de restaurant le soir, à part peut-être un truc en haut à gauche tourner trois fois à droite puis à gauche ... bref.
On finit par trouver un resto de ramen, très bien, avec même de l'herbe en plastique autour des toilettes, ça c'st la classe.
Voilà nos deux plats de ramen (qui sont - petit rappel pour ceux qui n'ont toujours pas vu le film Tampopo - des nouilles type spaghetti dans un bouillon avec plein de choses dedans, ici entre autres des tranches de porc pour Yuki et des piments pour moi) et les toilettes herbisés...
Puis dodo à l'auberge.
Malheureusement il pleut et la visite (éclair parce que ça ferme très tôt!) est un peu décevante; mais on se rend quand même compte de la beauté de l'endroit. Grâce à Yuki (et oui ça sert de bien parler japonais!), on obtient des informations précieuses : les temples sont extrêmement densément décorés, pas un seul centimètre carré qui ne soit sculpté et peint, avec des sculptures d'animaux (singes, lapins, oiseaux, etc.) et des couleurs très vives (rouge, jaune, bleu, orange, blanc, vert...); comment cela se fait-il?? Le sanctuaire principal abrite en fait la tombe de Tokugawa Ieyasu, peut-être LE personnage le plus important du Japon, qui établit entre autre le shogunat au Japon. Il a voulu que son sanctuaire soit le symbole de la vie, c'est pourquoi sont sculptés de nombreux lapins, symbole de la reproduction ... on a bien rigolé. Et c'est aussi pourquoi les couleurs sont si vives. (oui il n'y a pas de photos mais elles sont vraiment affreuses, la pluie et l'ombre à la fois sous les cèdres millénaires, ça aide pas!!).
On visite aussi la salle du dragon qui pleure (ou qui crie, la traduction n'est pas évidente) : si on se place dans la pièce n'importe où et qu'on tape deux claves en bois l'une sur l'autre, le son émis résonne dans la pièce en rebondissant sur les parois, c'est très étonnant, on peu vraiment "suivre" la trajectoire du son, vraiment étonnant. Mais en plus si on se met juste en-dessous de la tête du dragon peint au plafond, alors le son émis s'accompagne d'une sorte de tintinement de grelot, fantastique! Les explications étaient données en japonais, merci Yuki pour la traduction ... :) Petite vidéo d'un moine qui vient soner une très très grosse cloche... j'ai mal pour lui.
On cherche ensuite un combini pour acheter notre petit dej du lendemain, on ne trouve qu'une sombre supérette vide. Nikko le soir, c'est horriblement morne, gris, il n'y a personne dans les rues, l'éclairage est plus que limité ... bouh, faut être de tempérament dépressif ici, sinon la rivière te tend les bras grands ouverts!! On nous dit qu'il n'y a pas de restaurant le soir, à part peut-être un truc en haut à gauche tourner trois fois à droite puis à gauche ... bref.
On finit par trouver un resto de ramen, très bien, avec même de l'herbe en plastique autour des toilettes, ça c'st la classe.
Voilà nos deux plats de ramen (qui sont - petit rappel pour ceux qui n'ont toujours pas vu le film Tampopo - des nouilles type spaghetti dans un bouillon avec plein de choses dedans, ici entre autres des tranches de porc pour Yuki et des piments pour moi) et les toilettes herbisés...
Puis dodo à l'auberge.
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