(under construction ...ça soule les vidéos ne veulent pas se laisser uploader! ... toujours pas ...)
Donc voilà après ma nuit dans l'auberge de jeunesse je me réveille (pas besoin de spécifier l'horaire ...) pour prendre un premier bus jusqu'à la gare de Sendai, et de là attendre un temps relativement considérable un bus "de banlieue" qui arrivera avec 30 minutes de retard. Heureusement que j'avais prévu large!!
En effet, ce second bus doit m'amener au terminal de ferry pour rentrer sur Kyoto, donc pas moyen d'arriver en retard.
J'arrive quand même en avance au terminal, où le ferry est déjà là depuis quelques heures : il vient de Tomakomai sur Hokkaido, fait un stop à Sendai, puis termine son voyage à Nagoya. Pour les durées, Tomakomai-Sendai prend 15h et Sendai-Nagoya prend 21h : je vais donc dormir dans un ferry! C'est la première fois que je le fais (ou alors peut-être quand j'étais bébé, mais je m'en rapelle pas, les parents...?)!
Le ferry est un beau bébé, avec 192,5 m de long et 27m de large, une vitesse moyenne de 23,3 noeuds, et une capacité de 812 personnes.
En effet, ce second bus doit m'amener au terminal de ferry pour rentrer sur Kyoto, donc pas moyen d'arriver en retard.
J'arrive quand même en avance au terminal, où le ferry est déjà là depuis quelques heures : il vient de Tomakomai sur Hokkaido, fait un stop à Sendai, puis termine son voyage à Nagoya. Pour les durées, Tomakomai-Sendai prend 15h et Sendai-Nagoya prend 21h : je vais donc dormir dans un ferry! C'est la première fois que je le fais (ou alors peut-être quand j'étais bébé, mais je m'en rapelle pas, les parents...?)!
Le ferry est un beau bébé, avec 192,5 m de long et 27m de large, une vitesse moyenne de 23,3 noeuds, et une capacité de 812 personnes.
J'avais réservé une place en classe B : il y a la classe A, où on peut choisir l'option "en suite" ou juste une chambre privée, la classe B où ce sont des couchettes type train couchette (en mieux), et la classe C où ce sont des dortoirs sur tatamis et futons. Mais en arrivant au comptoir pour payer, je vois un texte avec plein de kanjis, et j'en reconnais que trois : ceux qui veulent dire "étudiant". A tout hasard je montre ma carte de Doshisha, et là miracle elle me sert!! Le guichetier me fait une réduction de 2000yen, ce qui fait que je paie ma couchette au prix du dortoir! Le trajet me reviendra donc à 5000yen, alors que l'équivalent en shinkansen coûte près de 20 000 yen ... sans place assise réservée! Je suis plutôt contente.
J'entre dans la bête et me dirige vers ma couchette : un vrai petit nid douillet! Je pose mes trois sacs (j'avais fait des provisions, la nourriture à bord des ferry étant réputée très chère) puis appareil photo en main je commence mon exploration...
Le hall d'entrée d'abord, avec ses cailloux brillants, néons bleux, et tapis rouge, magnifique! Puis je découvre une salle de jeux vidéos, normal à bord d'un ferry, mais là ... elle sera pleine pendant tout le voyage! Sur la photo on n'a pas encore quitté le port et tout le monde s'installe donc il n'y a personne, mais après je suis repassée souvent et elle était toujours comble.
Il y a aussi un mini cinéma, où malheureusement ne passe que la télé. Dommage un petit drama coréen m'aurait fait rigoler ... mais je ne me suis pas ennuyée pour autant pendant ces 21h de trajet!
Ca, c'est au rez-de-chaussée si on veut, où se situent les couchettes et les dortoirs. Après on monte les escaliers du fameux hall aux tapis rouges, et on arrive à l'espace détente, avec des fauteuils moelleux, un bar, le restaurant, des salles de séminaire, et les chambres privées de classe A. A cet étage se trouve un écran où on peut suivre le trajet du ferry : là, on est toujours au port (d'où le 0km/h en bas à droite), mais vous voyez à peu près le trajet qu'on va faire.
Ce étage regorge de petites choses très drôles, dont ces trois vestes d'uniforme qui servent à se faire photographier devant la bouée de sauvetage ... et j'ai vu des japonais le faire!! Bien sûr c'est payant. On admire s'il vous plaît le lustre qui orne l'escalier-aux-tapis-rouges.
Un petit air sceptique ... mais c'est surtout parce que j'arrivais pas à me prendre correctement en photo dans le miroir du couloir!
Ensuite si on monte encore, mais en sortant cette fois-ci, on arrive sur le pont "public" du ferry, où on se prend tout le vent dans le visage ... moi, j'adore!!
Mais il est l'heure de manger. Je m'aprète à regagner ma couchette et y puiser dans mes ressources alimentaires, quand je vois une longue file de passagers se former devant l'entrée du restaurant. Autant de gens, même au Japon, ça cache quelque chose... Je regarde plus attentivement le menu du resto : le midi, c'est tabehodai (nourriture à volonté), pour 900 yen!! ca fait moins de 6 euros ... bon, j'hésite pas, je me mets dans la file d'attente!
J'ai bien fait, c'était pas mauvais du tout, des plats japonais mais pas que des algues, franchement pas mal du tout du tout. J'ai mon Werber avec moi (les parents me l'ont rapporté de Paris, en même temps que Simone de Beauvoir, Houellebecq, et Kundera...), et je me régale. Oui je fais une tête un peu bizarre mais c'est pas facile de poser dans devant son assiette face à son appareil photo en retardateur ... pas très inspirée dirons-nous.
Le ferry lâche enfin les amarres alors que je suis attablée, l'occasion de filmer à travers les vitres salées du ferry.
L'après-midi passe très vite, entre la lecture, l'écriture de mon journal de bord (je n'avais rien écrit depuis notre erreur de shinkansen avec Yuki), la discussion avec un couple cinquantenaire qui se sont offert un week end de vacances en ferry, juste aller-retour Nagoya-Tomakonai, avec quelques heures à Tomakonai et c'est tout, des ballades sur le pont, une petite sieste ... Le coucher de soleil arrive bien vite, la mer c'est quand même pratique pour ça, y a pas les montagnes qui cachent tout!! :D En plus avec la hauteur du ferry, c'est très beau.
J'ai oublié de dire que, comme dans le ferry de Shikoku, il y a un onsen (mais pas de douches bien sûr). Le onsen donne sur l'extérieur, et je profite de la fin du coucher de soleil pour aller voir comment ça se passe. C'est très très agréable d'être affalé dans de l'eau chaude, en train de regarder dehors l'eau (froide!) défiler ... c'est chouette le ferry au Japon. Ca donne envie de ferri-ter en Europe tiens! Bon les photos sont interdites mais je profite d'un moment de désintérêt total des passagères pour choper une peite vue.
L'heure du repas du soir arrive à grands pas, mais là je ne réitère pas le resto, c'est le même menu mais deux fois plus cher (tout est beaucoup plus cher le soir au Japon, y compris sur les ferry), et je grignotte mes onigiri.
Petite carte de notre avancement à 20h30 ... je trouve qu'on a bien avancé!
Puis je me ballade encore un peu quand j'entends de la musique ... l'oreille aux aguets j'essaie de trouver d'où ça vient ... et je trouve : c'est le bar spécial du ferry, que je n'avais pas encore découvert, une sorte de cabaret plutôt. Et là en ce moment, une femme chante, accompagnée de son pianiste (qui préfère jouer debout sur un clavier électronque que sur le piano à queue du ferry). En anglais! Et pas si mal que ça! La salle est comble, je ne toruve pas de place pour m'asseoir, et à vrai dire je préfère rester derrière pour pouvoir apprécier l'ensemble de la scène. Ambiance feutrée, cigares et fauteuils en velours, chanteuse aux cheveux décolorés permanentés, tout un poème.
Je retourne assez vite à ma couchette, pour une bonne grosse nuit. On sent à peine les mouvements du ferry ... ça change de Panthéra!!!
Un petit air sceptique ... mais c'est surtout parce que j'arrivais pas à me prendre correctement en photo dans le miroir du couloir!
Ensuite si on monte encore, mais en sortant cette fois-ci, on arrive sur le pont "public" du ferry, où on se prend tout le vent dans le visage ... moi, j'adore!!
Mais il est l'heure de manger. Je m'aprète à regagner ma couchette et y puiser dans mes ressources alimentaires, quand je vois une longue file de passagers se former devant l'entrée du restaurant. Autant de gens, même au Japon, ça cache quelque chose... Je regarde plus attentivement le menu du resto : le midi, c'est tabehodai (nourriture à volonté), pour 900 yen!! ca fait moins de 6 euros ... bon, j'hésite pas, je me mets dans la file d'attente!
J'ai bien fait, c'était pas mauvais du tout, des plats japonais mais pas que des algues, franchement pas mal du tout du tout. J'ai mon Werber avec moi (les parents me l'ont rapporté de Paris, en même temps que Simone de Beauvoir, Houellebecq, et Kundera...), et je me régale. Oui je fais une tête un peu bizarre mais c'est pas facile de poser dans devant son assiette face à son appareil photo en retardateur ... pas très inspirée dirons-nous.
Le ferry lâche enfin les amarres alors que je suis attablée, l'occasion de filmer à travers les vitres salées du ferry.
L'après-midi passe très vite, entre la lecture, l'écriture de mon journal de bord (je n'avais rien écrit depuis notre erreur de shinkansen avec Yuki), la discussion avec un couple cinquantenaire qui se sont offert un week end de vacances en ferry, juste aller-retour Nagoya-Tomakonai, avec quelques heures à Tomakonai et c'est tout, des ballades sur le pont, une petite sieste ... Le coucher de soleil arrive bien vite, la mer c'est quand même pratique pour ça, y a pas les montagnes qui cachent tout!! :D En plus avec la hauteur du ferry, c'est très beau.
J'ai oublié de dire que, comme dans le ferry de Shikoku, il y a un onsen (mais pas de douches bien sûr). Le onsen donne sur l'extérieur, et je profite de la fin du coucher de soleil pour aller voir comment ça se passe. C'est très très agréable d'être affalé dans de l'eau chaude, en train de regarder dehors l'eau (froide!) défiler ... c'est chouette le ferry au Japon. Ca donne envie de ferri-ter en Europe tiens! Bon les photos sont interdites mais je profite d'un moment de désintérêt total des passagères pour choper une peite vue.
L'heure du repas du soir arrive à grands pas, mais là je ne réitère pas le resto, c'est le même menu mais deux fois plus cher (tout est beaucoup plus cher le soir au Japon, y compris sur les ferry), et je grignotte mes onigiri.
Petite carte de notre avancement à 20h30 ... je trouve qu'on a bien avancé!
Puis je me ballade encore un peu quand j'entends de la musique ... l'oreille aux aguets j'essaie de trouver d'où ça vient ... et je trouve : c'est le bar spécial du ferry, que je n'avais pas encore découvert, une sorte de cabaret plutôt. Et là en ce moment, une femme chante, accompagnée de son pianiste (qui préfère jouer debout sur un clavier électronque que sur le piano à queue du ferry). En anglais! Et pas si mal que ça! La salle est comble, je ne toruve pas de place pour m'asseoir, et à vrai dire je préfère rester derrière pour pouvoir apprécier l'ensemble de la scène. Ambiance feutrée, cigares et fauteuils en velours, chanteuse aux cheveux décolorés permanentés, tout un poème.
Je retourne assez vite à ma couchette, pour une bonne grosse nuit. On sent à peine les mouvements du ferry ... ça change de Panthéra!!!
1 commentaire:
Installer des futons et tatamis dans un bateau, je n'y aurais pas pensé! Il a intérêt à être stable le ferry, gare au roulis avec les voisins!!
Dominique
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