Alors voilà, le 9 décembre, j'ai fait la connaissance d'une famille vraiment sympathique.
Tout commence il y a bien longtemps, quand Camille était au Japon, vers le mois de juin, et qu'un jour il rentrait de chez moi jusqu'à son dortoir.
Pour cela, il doit prendre différents trains, dont un limited express qui fait un long trajet à toute vitesse sans s'arrêter. Or, sur la ligne Kintetsu que je prends pour aller à Doshisha, ou sur le ligne JR qui court dans tout le pays, quand on prend un limited express, on doit payer un supplément au prix du billet normal. Mais Camille n'en était pas sûr, et il était sur la ligne Keihan, donc dans le doute il n'a pris qu'un billet normal, quitte à payer en cours de route le supplément.
Bref tout se passe pour le mieux jusqu'à ce qu'un contrôleur arrive (il n'y a JAMAIS de contrôleur dans les trains japonais, enfin de contrôleurs qui sont là pour contrôler je veux dire), et Camille se sentant en faute lui tend son billet. Le contrôleur n'en avait rien contre son billet, car il s'est avéré après recherches quelques jours après que sur la ligne Keihan on ne paie pas de supplméne tpour le limited express. Mais Camille était assis à un emplacement rservé pour les personne âgées/en difficulté/avec enfants etc. et donc il ne devait pas être là. Mais la barrière linguistique a fait que Camille était persuadé que le contrôleur voulait lui faire payer une amende, mais comme il ne voulait pas vraiment il a fait semblant de rien comprendre à la langue japonaise. Et là intervient une dame, assise en face, qui parle un peu anglais. Elle essaie d'expliquer la situation aux deux individus, et surtout de dire à Camille qu'il doit payer quelque chose (pourquoi, on n'a toujours pas compris, peut-être qu'elle croyait qu'il n'aait pas de billet du tout j'en sais rien), mais le contrôleur a pris la défense de Camille en disant "mais non mais non", et les échanges se sont multipliés et patati et patata tout ça pour dire qu'à la fin le contrôleur est parti sans que Camille n'ait à payer quoi que ce soit, et il est resté avec la dame.
La dame est une mère de famille d'Osaka, avec 3 enfants et un mari cuistot. Et hop il s'est fait invité par la famille pour un prochain dîner.
Quelques dîners après, Camille connaissait toute la famille y compris la grand-mère qui lui a offert un t-shirt de surfers. Mais voilà, il part ... et laisse sa dulcinée toute seule dans ce monde sauvage et inconnu!
Il a donc préparé le terrain et demandé à cette famille de me contacter pour reprendre la tradition des repas, mais avec moi!
Après de laborieuses tentatives pour essayer de fixer une date convenant à tout le monde (avec le JLPT vous imaginez, mais de leur côté aussi c'était pas simple!), on se fixe finalement le 9 décembre.
Cette famille est vraiment adorable. J'ai rencontré la mère, la fille et son copain, le fils, et une cousine. Ils m'ont emmené dans un barbecue coréen à Osaka, très très sympa, ouverts, la fille aînée a passé un an en Nouvelle-Zélande en double-diplôme (mais bon, je veux pas médire, mais on va dire que depuis elle a oublié son anglais...), le fils apprend le français, et tout le monde est ravi quand je sors "jisho taimu" ("l'heure du dictionnaire") et brandissant mon mini dico franco-japonais pour éclaircir un point obscur de la conversation.
J'ai donc passé une très bonne soirée, mais il était tard et Mukaijima était loin, donc je suis rentrée, les laissant continuer au karaoke ...
Tout commence il y a bien longtemps, quand Camille était au Japon, vers le mois de juin, et qu'un jour il rentrait de chez moi jusqu'à son dortoir.
Pour cela, il doit prendre différents trains, dont un limited express qui fait un long trajet à toute vitesse sans s'arrêter. Or, sur la ligne Kintetsu que je prends pour aller à Doshisha, ou sur le ligne JR qui court dans tout le pays, quand on prend un limited express, on doit payer un supplément au prix du billet normal. Mais Camille n'en était pas sûr, et il était sur la ligne Keihan, donc dans le doute il n'a pris qu'un billet normal, quitte à payer en cours de route le supplément.
Bref tout se passe pour le mieux jusqu'à ce qu'un contrôleur arrive (il n'y a JAMAIS de contrôleur dans les trains japonais, enfin de contrôleurs qui sont là pour contrôler je veux dire), et Camille se sentant en faute lui tend son billet. Le contrôleur n'en avait rien contre son billet, car il s'est avéré après recherches quelques jours après que sur la ligne Keihan on ne paie pas de supplméne tpour le limited express. Mais Camille était assis à un emplacement rservé pour les personne âgées/en difficulté/avec enfants etc. et donc il ne devait pas être là. Mais la barrière linguistique a fait que Camille était persuadé que le contrôleur voulait lui faire payer une amende, mais comme il ne voulait pas vraiment il a fait semblant de rien comprendre à la langue japonaise. Et là intervient une dame, assise en face, qui parle un peu anglais. Elle essaie d'expliquer la situation aux deux individus, et surtout de dire à Camille qu'il doit payer quelque chose (pourquoi, on n'a toujours pas compris, peut-être qu'elle croyait qu'il n'aait pas de billet du tout j'en sais rien), mais le contrôleur a pris la défense de Camille en disant "mais non mais non", et les échanges se sont multipliés et patati et patata tout ça pour dire qu'à la fin le contrôleur est parti sans que Camille n'ait à payer quoi que ce soit, et il est resté avec la dame.
La dame est une mère de famille d'Osaka, avec 3 enfants et un mari cuistot. Et hop il s'est fait invité par la famille pour un prochain dîner.
Quelques dîners après, Camille connaissait toute la famille y compris la grand-mère qui lui a offert un t-shirt de surfers. Mais voilà, il part ... et laisse sa dulcinée toute seule dans ce monde sauvage et inconnu!
Il a donc préparé le terrain et demandé à cette famille de me contacter pour reprendre la tradition des repas, mais avec moi!
Après de laborieuses tentatives pour essayer de fixer une date convenant à tout le monde (avec le JLPT vous imaginez, mais de leur côté aussi c'était pas simple!), on se fixe finalement le 9 décembre.
Cette famille est vraiment adorable. J'ai rencontré la mère, la fille et son copain, le fils, et une cousine. Ils m'ont emmené dans un barbecue coréen à Osaka, très très sympa, ouverts, la fille aînée a passé un an en Nouvelle-Zélande en double-diplôme (mais bon, je veux pas médire, mais on va dire que depuis elle a oublié son anglais...), le fils apprend le français, et tout le monde est ravi quand je sors "jisho taimu" ("l'heure du dictionnaire") et brandissant mon mini dico franco-japonais pour éclaircir un point obscur de la conversation.
J'ai donc passé une très bonne soirée, mais il était tard et Mukaijima était loin, donc je suis rentrée, les laissant continuer au karaoke ...
2 commentaires:
Tu veux pas médire mais tu le fais quand même... :D
Je crois que tu ne m'avais pas raconté cette soirée!
ah mais oui, mais c'est l'utilité de cette tournure! C'est comme le "j'voudrais pas dire mais", on dit toujours quelque chose!! ;) Mais bon, ça reste pas bien méchant.
Je t'avais pas raconté ...? Sori!
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