Puis visite du magasin d’or, une boutique fondée sur le recouvrement à la feuille d’or, la spécialité de Kanazawa, qui couvre plus de 99% des besoins en feuille d’or du Japon (temples, etc.).
On met nos sacs dans un locker à la gare puis on va au musée d’art contemporain du 21eme siècle, construit par Sejima. Un très beau musée, rond à l’extérieur mais tout est organisé en « angulaire » (carré ou rectangle) à l’intérieur. On aime beaucoup les volubilis qui tapissent la façade … et qui ont été imposés par la ville une fois l’édifice terminé ! Il y a une piscine où on peut voir les visiteurs qui sont à l’étage inférieur, rigolo.
Après cette longue visite, on opte pour le jardin de Kanazawa, le Kenroku-en (l’un des trois plus beaux du Japon paraît-il, moi j’ai largement préféré celui de Takamatsu à Shikoku). Un peu déçus, mais il y a un magnifique héron avec qui les parents – surtout Papa – s’amusent beaucoup.
Il est enfin l’heure de prendre le train pour Kyoto (après quelques magouilles pour décaler le billet). Vous ai-je déjà parlé des sièges des trains japonais ?
Dans les trains couvrant de longues distances (les limited express ou les shinkansen), le sens des sièges est modulable. En fait, en arrivant au terminus de la ligne, les sièges sont orientés dans le sens de la marche : en général ce sont des employés qui les font tourner, mais sur la ligne Hankyu je les ai vu pivoter tous seuls, enfin avec des moteurs gérés à distance par le conducteur. Une fois les sièges tournés dans le « bon » sens, les voyageurs montent. Et là, on peut remettre les sièges dans le sens qu’on veut, par exemple pour former un carré. C’est vraiment chouette. Mais alors le mécanisme me direz-vous ? Il y a deux types : le traditionnel, qu’on trouve dans les shinkansen et dans les trains JR, avec un socle en bas des sièges (ça marche par bloc de deux sièges) qui permet une rotation autour d’un axe vertical. Mais cela demande un grand rayon de libre, donc pas assez de places assises dans un wagon … surtout pour des trains de banlieue (grande banlieue), comme par exemple la Hankyu, où les gens se compressent dans les wagons. D’où l’idée de ne faire bouger que le dossier des sièges : la partie où on est assis est totalement symétrique, et le dossier bascule autour d’un axe horizontal (bon c’est un peu plus compliqué mais c’est l’idée). Et ça fait gagner beaucoup de place en effet.
On arrive à Kyoto où Camille nous rejoint, et nous allons à Hyaku-man ben, le quartier où se trouve « la petite maison de Dom » : Maman a trouvé ça pour loger à Kyoto, louer une petite maison pour 3-4 personnes. C’est vraiment pas très cher, bien situé, et on a notre petite maison.
J’avais prévu d’emmener les parents à Kura, le resto de « sushis à l’amerloque », mais le resto est plein et surtout avec une très longue file d’attente. On essaie de trouver autre chose, on se décide pour un autre resto de sushis, un vrai (forcément beaucoup beaucoup plus cher, mais pas mauvais), où Camille et moi essayons de trouver des trucs qui vont plaire aux parents …
Camille rentre à Nishinomiya tandis que nous regagnons notre petite maison.
Dodo avec un lit occidental pour les parents, et deux ou trois futons empilés pour moi. Miam.
2 commentaires:
énooorme la piscine!!
Sinon j'avais vraiment passé un choette moment au resto de sushis avec tes parents et toi :)
Dommage qu'ils aient raté Kura...
mais bon vous avez pu faire a shibuya le fast food sushi ? je me rappelle plus
oui oui, on a fait le sushi-bar de shibuya, c'était le jour 2 : jour 2
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