Lever à coup de haut-parleur dans les chambres, on commence à connaître. C’est toujours aussi sinistre mais bon, on sait que c’est l’heure de s’habiller pour aller petit déjeuner. On prend une petite douche dans le onsen de l’hôtel, puis direction la salle à manger où le même repas, à peu de choses près, qu’hier soir nous attend. Malheureusement, ils ont troqué l’araignée de mer contre des algues, et forcément ça passe moins bien … enfin moi je suis quand même contente de manger autant de poissons et fruits de mer d’un coup ! Papa n’est pas content, il n’obtient pas son café … héhé.


Puis c’est reparti en voiture pour longer la côté jusqu’à Noroshi, le bout de la pointe de la péninsule, hameau complètement isolé.
Cette fois-ci, pas moyen de dévier de la route principale, par ailleurs bien jolie. Maman dort beaucoup dans la voiture, vu ses performances du premier jour elle a vite été remplacée par Papa, et du coup elle a la banquette arrière pour elle toute seule – et elle en profite. Tiens petite parenthèse, saviez-vous que la ceinture de sécurité n’est pas obligatoire à l’arrière au Japon ?







On repart … Sur le chemin , il n’y a évidemment rien pour s’arrêter manger, et depuis le début de notre périple dans Noto je suis très perturbée : il n’y a pas de combini sur cette péninsule !!!!! Ceux qui sont déjà allés au Japon comprendront mon désarçonnement. Les combini ce sont des chaines de supérettes, ouvertes en général 24h/24, et où on peut acheter un peu de tout, nourriture, ustensiles de cuisine, chargeur de batterie, pansement et compresses, magazines destins aux hommes d’âge mur (des enfants lisent le blog, tout de même), bières, couches-culottes, bref vraiment un peu de tout. Et c’est très pratique (combini = abréviation de « convenient store »). Or là, il n’y en a pas ! Donc difficile de s’arrêter acheter des sandwichs, et pas de resto. Comment faire … je demande à une pompe à essence qui me dit qu’un peu plus loin sur la route le long de la côté il y a un restaurant.
Bon, on essaie… On tombe, au beau milieu de cette côté superbe, sur un resto avec baies sur la mer, qui propose des poissons et fruits de mer. Parfait ! Bon par contre ls nous amènent encore du sazae, qui est la spécialité locale et un met très raffiné et apprécié des japonais. Les parents insistent pour que je dise qu’on n’aime pas ça, vachement facile, et la dame nous apporte une petite salade avec dedans des fruits de mer coupés en petites tranches … du sazae, le même, mais il est vrai que coupé en petits morceaux, assaisonné au citron, et mélangé avec des petits légumes, ça passe mieux. Même Maman arrive à en manger ! On commence à devenir pro dans la dégustation de poisson entier à décortiquer aux baguettes.


On tourne un peu dans le village avant de trouver notre ryokan, face à la mer. Nous sommes les seuls clients de cet énorme bâtiment, là encore avec des airs soviétiques par ses proportions et ses couleurs, revêtements, ambiance.










2 commentaires:
J'avais un peu de retard dans la lecture du blog. Ce soir j'ai tout rattrapé..et je me suis toujours autant amusé.
Ah ! j'oubliais une chose très importante : Bon Anniversaire Elia ! (C'est Camille qui a cafté...). Gros bisous
Merci Thérèse!! Ca me fait plisir pour le blog, il y a peu de commentaires en ce moment alors je me demande des fois ... et Camille est un bon cafteur! Grosses bises!
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