





Puis retour à l’auberge où nous attend Papa sortant du lit. On prend un taxi qui nous ramène à la gare où nous déposons les sacs (dans un locker, les lockers au Japon sont très développés, très utilisés, et très safe). Puis ballade dans les rues de Takayama, il n’y a personne vue l’heure, et les parents en profitent pour prendre des photos d’archi …
On passe devant un menu de restaurant qui se veut franchouillard et a donc écrit le menu en français … on rigole pas mal. Il faut préciser que la spécialité du coin c’est le bœuf, mais les critères d’excellence au Japon sont très différents de ceux en Europe, ici il faut plein de gras dans la chair, une chair bien persillée par des pois de graisse blanche. On mange le bœuf normalement en tranches très fines, pour quand même ne pas ingurgiter trop de gras, donc je pense que leurs « entre-côtes » sont pas épaisses. A Kobe, LE lieu du bœuf au Japon, ceux-ci sont massés, écoutent de la musique classique dans leurs étables, et sont abreuvés à la bière…






Les parents veulent absolument aller faire quelque chose, Papa veut monter à 3000 en téléphérique, et malgré des horaires tarabiscotordus on y va, en courant entre les sacs aux consignes, les sortir pour prendre un peu d’habits (à 3000 m il risque de ne plus faire 35 degrés), refermer, recourir, et enfin entrer dans le bus.
Nous arrivons au pied du téléphérique en question … jusque là pas trop de problème. Avec une tactique de marche à 3 à l’heure au lieu du 2 à l’heure des japonais (ah je vous jure le dynamisme du métro Parisien, vous savez pas comme c’est bon !!) et hop on choppe des bonnes places pour tout voir…hum hum. Autant au début ça va, on voit bien que jusqu’à 2000m il y a de drus bambous et des feuillus tout aussi gaillards, autant en arrivant là-haut c’est comment dire … un peu nuageux !!!


Nous sommes sur la plate-forme où nous devrions voir un superbe panorama sur tous les environs, mais bon … Heureusement Papa est très content, alors tout va bien !!

Ah tiens la visibilité s’améliore…

Ah tiens la visibilité s’améliore…


Dans la descente on parle knowledge management avec Papa, alors forcément c’est du sérieux on rigole pas, et Dom en profite pour nous mitrailler.
De retour à Takayama nous embarquons illico pour le dernier train qui part pour Kanazawa. Et là l’aventure commence ! Il y a 2 ans un typhon a défoncé les rails de la ligne reliant Takayama à Toyama. Du coup, pour faire Takayama-Kanazawa, il faut faire un bout en train, puis bus, puis train, changement à Toyama, et arrivée à Kanazawa. Ca, c’est Ai qui me l’avait expliqué. Hors quand je suis allée prendre les billets de train fin juillet, le guichetier m’avait dit que c’était réparé ! Et là en redemandant à Takayama et bien non finalement c’était pas réparé (ok rigolez pas je suis pas encore bilingue en japonais !!). Donc il fallait bien faire le mic-mac précédent. Comme j’étais prévenue, pas de soucis … sauf qu’on peut pas tout prévoir.
Voici un petit plan pour comprendre la situation :

Nous arrivons à la deuxième petite gare au nom inconnu où nous devons reprendre le train pour aller jusqu’à Toyama. On entre dans la mini gare, on nous indique le train dans lequel monter, on monte dedans, la japonaise et les italiens aussi, et là … on attend. On attend. On mange les provisions que nous avions heureusement prévues, et on attend encore. Et puis soudain le train arrête son moteur, et le conducteur nous dit de descendre du train. Non vous n’avez pas loupé une étape, on n’a pas décollé de la-seconde-gare-au-nom-inconnu. Simplement il pleut tellement, avec des orages et tout, que le trafic est supprimé !! Plus de train qui n’aille jusqu’à Toyama ! Alors le chef de gare nous dit qu’on peut prendre un bus jusqu’à Toyama et de là reprendre un train pour arriver à notre destination finale, Kanazawa. Sauf que le bus en question n’est pas un bus JR prévu dans le prix du billet, c’est un bus privé de ville, qu’il faut payer en plus ! Et après on dit que la SNCF gère mal les crises, mais alors là pour arriver à s’occuper e 5 pauvres glandus, les trains japonais c’est pas mieux !

Le bus nous dépose à la gare de Toyama, on paie notre trajet, et on suit la japonaise qui va essayer de nous faire rembourser le billet de bus. Je sais pas comment elle se débrouille, mais le guichetier me prend mes billets, les poinçonne, m’en donne d’autres pas du même prix, me rend de l’argent mais m’en redemande, enfin bref au final je sais pas si j’ai gagné ou perdu des yen !! Mais bon on est à Toyama, c’est une bonne chose de faite. Ensuite le problème c’est que même dans la grande gare de Toyama les trains sont interrompus et le service est très limité. Donc on attend un train qui veuille bien nous amener jusqu’à Kanazawa… On choppe le premier qu’on peut, qu’importe que ce soit un limited express (très rapide, mais il faudra payer en plus) ou un lent, le principal est qu’il avance !! Finalement ce sera un limited express mais le contrôleur passe sans nous contrôler donc on ne paie pas de supplément. Cool.
On arrive eeeennnnfin à Kanazawa à 23h, et un taxi nous amène au minshuku où nous arrivons à 23h30. La dame est encore debout (je l’avais prévenue par téléphone), le minshuku est sympathique mais sans plus (pas d’air conditionné…) mais on demande pas vraiment notre reste et on fonce aux futons.
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