2007/10/31

7 septembre : jour 7

La nuit ne se passe pas très bien, moi j’ai trop chaud, Camille a trop de ronflements dans les oreilles (les dortoirs non mixtes ça a certains avantages …), bref le réveil à 6h30 du matin ne sert pas à grand-chose, on est déjà réveillés.


On prend le bus qui nous amène au terminal de ferry, c'est très beau de traverser l'île de bon matin. On voit les poteaux électriques qui ont les pieds dans l'eau à cause de la marée haute, c'est fun!!



Puis ferry pendant 4 heures: petite vidéo d'à l'intérieur comment on dort. Il fait moins beau qu'à l'aller, et oui le typhon a frôlé Okinawa pour aller s'écraser très violemment sur Osaka et surtout Tokyo qui a pris très très cher. Heureusement, la famille Kondo va bien!



On arrive au port de Naha vers 12h30, vidéo pour que vous voiyez l'ambiance. Puis on a juste le temps d’aller faire quelques achats dans la grande rue commerçante de Naha, et Camille doit repartir pour l’aéroport. Il rentre sur Osaka, reste une nuit, et le lendemain repart pour Tokyo, en même temps que moi je quitterai Okinawa pour Tokyo aussi, et on se retrouvera à Tokyo pour un dernier coucou à la famille Kondo et un bye bye de Camille à Tokyo (et à moi par la même occasion…).


Pendant que Camille va à l’aéroport et s’envole, je ne perds pas de temps : mitraillage du monorail de Naha, visite du Shuri-jo, quelques photos de la vie de tous les jours à Naha, et recherche d’auberge de jeunesse pour passer la nuit.
J'arrive au bout du monorail pour aller visiter le Shuri-jo, et je vois donc la fin d'une ligne de monorail ... en l'air! Et oui normalement c'est caché sous terre ou sans des terraisn vagues ces choses-là, mais du coup avec un monorail tout le temps en l'air, il fallait bien qu'il temine aussi en l'air. C'est complètement surréaliste cette fin, en plein milieu de la ville un dernier gros pylone, et puis pof plus rien!



Le Shuri-jo est l’ancien château des rois du royaume Ryukyu, les habitants d’Okinawa avant que les japonais ne viennent les envahir (cf demain pour les détails). Le château est tout rouge, avec de très nombreux bâtiments, et la visite – effectuée au pas de course pour arriver à tout voir – me prend une bonne heure, avec coucher de soleil à la fin s’il vous plaît ! Zavez vu il y a un dragon aux yeux bleus ... :)

A l'intérieur des bâtiments, je ne peux m'empêcher de prendre en photo un groupe de japonais qui dégainent leur téléphones portable pour prendre tous la même chose en photo, un trône certes joli, mais de là à d'une part le prendre tous, d'autre part en même temps, et surtout ne prendre que cela de toute la visite (j'étais avec eux) ... bref c'est rigolo.

Petit truc rigolo : parfois au Japon (pas que à Okinawa), les poteaux de signalisation sont plantés un peu bizarrement dans le sol ... d'abord à l'horizontale, puis hop ça monte. Très original.
Et puis Okinawa a tellement souffert de multiples invasions et guerres, que l'on trouve de temps en temps ce genre de poteaux, en anglais ou en japonais (parce qu'il y a encore les militaires américains sur l'île, et ça gronde pour qu'ils s'en aillent).

Quelques autres photos prises en revenant du Shuri-jo vers le centre-ville. Une maison standard d'Okinawa, avec le toit-terrasse toujours, et deux petits lions-dieux qui protègent la maison (mais on les voit pas ici)). Un petit garçon allant à son cours de karaté : le karaté est originaire d'Okinawa : pendant la longue période du règne Ryukyu (les rois du Shuri-jo), Okinawa était riche, grâce aux échanges avec la Chine et la Corée surtout, et les armes furent interdites pour conserver la paix dans le royaume; mais quand les japonais débarquèrent pour les envahir, les habitant ne savaient pas se servir des armes et furent donc vite décimés et maîtrisés. Du coup se développa une technique de défense, inspirée des arts martiaux chinois mais adaptée à la sauce Okinawa, sans arme, et très efficace : le karaté.
Un terrain vague ave des bananiers dedans ... et leurs régimes de bananes!


Dans le monorail, je me prend un bon gros coup d’ahurissement, une dame assise à côté de moi me tend des chewing gum au citron. Pas un mot, elle n’en prend pas, juste pour moi. Parce que je pue de la gueule ? parce que je suis une gaijin ? je sais pas quoi dire ni faire dans une telle situation, c’est la première fois depuis le début des vacances que mon statut de gaijin et surtout l’attitude des japonais face aux étrangers, me retombe dessus, alors je dis merci, rien en retour, pas même un signe de tête ou un sourire. En y repensant j’aurais dû lui mettre une baffe … mais oui ils sont distingués les japonais et très bien élevés, mais oui … que dans les films et dans les histoires de samourais il y a bien longtemps, et entre gens de la même race supérieure qu’est la leur, et de même niveau social, et de même région, et de même ville, et de même âgé, et de même famille … en gros il n'y a qu’avec ta sœur jumelle que tu peux te comporter normalement !

Je vais à mon auberge de jeunesse, recommandée par un des membres du staff du Gakusei center de Mukaijima, c'est assez original... C'est la première fois que je vois une auberge de jeunesse où il n'y a absolument que des japonais, je sais pas normalement dans les auberges il y a des jeunes qui voyagent un peu partout, ben là que des japonais, et l'auberge pleine à craquer! (un seul lit disponble quand j'ai réservé!) Les dortoirs sont des lits superposés, ou plutôt des étages superposés, et bois... vous verrez peut-être mieux avec les photos. A gauche, ça montre les deux étages de lits; à droite, le "plateau" de bois de l'étage - où je dors (avec des boles quies, ce fut parfait!
Une petite photo anecdote aussi, une japonaise qui a mis à sécher les bonnets de son maillot de bain ;)




Je m’endors avec l'histoire du monorail en tête, et en enviant Camille qui va rentrer en France - si ce n'est le plus bel endroit du monde, c'est au moins son pays.

1 commentaire:

Unknown a dit…

J'aime beaucoup la vidéo prise de l'intérieur du monorail