Réveil à 6h pour Zach qui va courir, j'attends 7h pour sortir du futon.
Il revient à 7h30, écriture, il avale un porridge énorme avec un mix de fruits et un bol de céréales, moi je vais aller me prendre juste un petit onigiri au combini, ça suffira!!
Combini, donc, et boisson chaude au citron, les distributeurs à tous les coins de rue c'est quand même pratique ...
Je trouve sans trop de problème la gare de Kagoshima-chuô (le tram fonctionne super bien!), et hop j'embarque en voiture. Une petite Wagon R, aussi chère que ma Demio de Miyazaki, et qui finalement consomme autant ...
A retenir : entre une petite qui lutte dans les montées et pompe de l'essence, et une un peu plus grosse, choisir la grosse!!
1000yen ça fait un peu cher, mais ce fût une chouette expérience : d’abord on se met à poil sous un yukatta qu’on nous prête, puis on met une mini serviette sur la tête, on sort sur la plage, et là des « ensableuses » nous indiquent de s’étendre au fond d’une « tombe » de sable noir et brûlant.
Les ensableuses recouvrent très énergiquement tout le corps de sable, ça pèse très lourd, puis viennent déposer un petit mini parasol au niveau de la tête … autant en été ça doit être utile, autant en hiver quand on est sous l’abri, ça sert vraiment que pour la photo !!
Avant ensablement, après avec mon parasol, au milieu de plein d'ensablés, et la pub pour l'été!
Alors le principe, c’est qu’une source d’eau chaude naturelle jaillit au niveau de la plage, et chauffe le sable :
Du coup, on a l’impression que le sable fume …
Les hommes qui touillent le sable avec l'eau chaude, la vapeur qui sort du sable sur la plage, et la plage avec l'abri où on ensable les clients. Vidéo du sable fumant :
C’est très agréable et détendant au début, j’arrive presque à m’endormir (impensable dans un onsen aqueux !), mais je commence à transpirer et les grains de sable s’incrustent dans le peau … Je me bouge un peu pour créer des cheminées, ça va mieux, mais une ensableuse revient me pelleter de suite !! Finalement, je sors trempée de sueur, le yukatta tout humide. Vite, au bain !!
Les japonaises me regardent toujours bizarrement (une gaijin déjà c’est bizarre, mais alors une gaijin à poil …), mais ça je suis habituée, et je gère le passage au onsen comme une habituée. Je sors de là bien décontractée, et en route pour le Kaimon Dake !
C’est une montagne (sûrement un ancien volcan) qui se trouve toute seule au bord de l’eau avec des champs autour. Très impressionnant. On peut faire le tour en voiture, il est parfaitement circulaire, par contre vu l’état de mes courbatures je renonce à la montée de plus de 900m …
Le Kaimon dake devant les champs et les vagues, les vagues justement furieuses, et moi en pause au milieu de la tempête!
J’enchaîne avec le lac Ikeda, ancien cratère de volcan qui s’est effondré et a rejoint des cratères voisins, résultat un lac immense qui se transforme en station balnéaire en été, mais où en ce moment les bateaux attendent la montée des eaux … j’en profite pour siester un chouia. Puis retour vers Kagoshima. Je quitte la voiture prestement et cours au 6ème étage du Department Store de la gare pour attraper le coucher de soleil avec le Sakurajima … depuis la grande roue ! C’est tès joli, mais vraiment quelle idée de mettre des grilles aux nacelles pour empêcher de faire des photos !! Tram pour rentrer chez Zach, qui arrive 3 minutes après moi (il laisse toujours son appartement ouvert, très pratique !) et se prépare un porridge again, je me déleste de quelques affaire inutiles et cours au Shiroyama jinja. C’est juste derrière chez Zach, et il y a un petit chemin d’escaliers en pierre qui permet de monter en haut de la montagne de la ville et de voir le panorama avec le Sakurajima … s’il fait encore jour !!!
Un bateau à sec au bord du lac Ikeda qui attend la montée des eaux, l'Ikeda bordé de colza avec le Kaimondake au fond, des écoliers sortant des cours à Kagoshima, et le Sakurajima vu de la grande roue.
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