Ayé, c'est parti pour le récit de Kyushu!
Comme annoncé, je vais mettre sur le blog mon journal, et les photos avec. Du coup, ce ne sera pas forcément très facile à lire ... dites-moi si c'est vraiment trop compliqué. Et désolée pour l'écriture parfois pas très belle, d'abord je suis gauchère et de base je n'écris pas somptueusement, mais en plus j'ai souvent écrit dans les transports, donc ça bougeait! Enfin vous allez bien finir par vous habituer à mon écriture ... hihihi
Je commence donc par la couverture du petit carnet que m'avaient offert Yuki, Amandine, et Félix pour mon anniversaire, et que j'ai rempli presque entièrement en 10 jours!
KYUSHU & Côte nord du Chûgoku
5 Février - 14 Février 2008
5 Février - 14 Février 2008
5 Février :
Lever à 4h45, départ avec les sacs de 7kg et 6kg ...
Marche jusqu'à la station de métro, je prends mon ticket, avant de réaliser que je dois prendre la ligne de train Hankyu et pas le métro!!
Je rate le train de 5h18 du coup, et je prends celui de 5h38, puis monorail, et enfin arrivée à l'aéroport d'Itami.
L'avion décolle à 7h10, il est vide, et j'en profite pour m'étaler sur 3 sièges et dormir une petite heur.
Arrivée à Miyazaki à 8h15.
A l'arrivée, le stand d'information me dit d'attendre quand je demande où est le Mazda Rent-A-Car ... et un jeune homme fringuant arrive quelques minutes plus tard pour me prendre en mini-van et m'amener au magasin!!
C'est parfait, il y en aurait eu pour 10min de marche mais avec mes sacs et la fatigue, ce transfert est le bienvenu! :D
Je récupère donc ma Damio, à 4000yen la journée super prix sur internet blabla, et direction le sud vers le cap Toi.
Armée de mon atlas, de la carte de la préfecture de Miyazaki, et d’une carte détaillée des environs du magasin de location, sans oublier ma boussole, je pars !
L’arrivée à Miyazaki fait penser à un mix d’Okinawa et de Shikoku : palmiers en surabondance, lunettes de soleil indispensables, mais montagnes raides et immaculées dès qu’on regarde un peu plus loin.
La route 220 me mène d’abord à Aoshima, minuscule îlot relié par un pont à Kyushu, et qui abrite un temple perdu dans la forêt de palmiers. C’est très calme, et l’austérité du temple tranche avec l’ambiance de plage que donnent les palmiers et … les plages qui entourent l’île. Des formations rocheuses étonnantes : les rochers du sol semblent avoir été raclés par la mer :
Aoshima : palmiers du jardin botanique, soleil encore bas sur l'horizon, formations rocheuses, et paysage en faisant le tour de l'île. Vidéo de la découverte du temple dans la jungle d'Aoshima :
Paysage le long de la côte entre Aoshima et Udojinja
Le bord de mer a été aménagé, incroyable, avec une digue et le jardin botanique (plein de palmiers) qui la longe. Avec le soleil encore assez bas, c’est superbe !!
Retour à la voiture. La route 220 est effectivement fantastique, le lonely l’avait dit. Elle longe à flanc de montagne la mer, et des plages surgissent de temps en temps. C’est beau … ça me fait vraiment beaucoup penser à Shikoku. Je me force pour ne pas m’arrêter à chaque virage pour admirer le paysage et prendre des photos : un copilote me manque cruellement !! Et qu’est-ce que j’ai envie de faire quelques travellings …
J’arrive à Udo Jinja, le temple des couples. Situé sur une presqu’île montagneuse, il faut (que je crois) laisser la voiture au parking de l’entrée. J’entame une montée coriace de marches qui mènent au sommet de la presqu’île, puis une descente vertigineuse jusqu’à la mer : j’arrive à une grotte, …
Bon et là premier problème technique : j'ai oublié de numériser une page du journal!!! Comme en plus forcément j'ai mis le journal dans le colis qui est parti pour la France hier et qui n'arrivera que dans 2 semaines, vous n'aurez pas le bout manquant avant un bout de temps ... Je ne sais plus du tout ce que je pouvais raconter pendant une page entière, mais le principe c'est que le temple se trouve à l'intérieur d'une grotte donnant sur la mer. Les bâtiments sont donc construit dans cette grotte, et les toits arrivent au ras des roches. C'est très impressionnant! C'est un temple pour les couples, les gens viennent ici pour demander que leur couple aille bien et pour avoir des bébés. On achète des bouts de je sais pas quoi qu'on doit ensuite lancer sur un rocher en contrebas, et si le bout de je sais pas quoi arrive à l'intérieur du cercle formé par une corde, c'est bon le vœux va être réalisé. Cf les photos après :
Udojinja : photographe en costume, temple vu de haut, rochers en face, temple dans la grotte, faîtage sous les rochers, gens qui lancent des vœux
Ensuite j'ai tenté de traverser la presqu'île pour récupérer ma voiture, mais le chemin n'était pas comme il devait être, et du coup je me suis retrouvée bien plus loin que prévu. J'ai levé le pouce et un monsieur s'est arrêté, et il m'a ramené à ma voiture ... ça faisait une sacrée trotte!!! Ça commence bien le voyage où je fais du stop pour récupérer ma voiture perdue ... (ah oui là il y avais un dessin de la situation géographique tordue je me souviens).
Après retrouvailles du carnet :
Après retrouvailles du carnet :
… j’arrive à une grotte, dans laquelle a été installé le temple.
C’est vraiment incroyable ! Le temple est bien rouge vermillon, récemment repeint, et les gouttes d’humidité de la grotte lui tombent dessus.
Pour le chemin du retour à la voiture, n’ayant pas envie de revenir sur mes pas, je prends la route (on pouvait venir en voiture, pas la peine de la laisser, mais j’aurai loupé le sommet de l’île) …jusqu’à comprendre assez vite qu’elle ne va pas me ramener à ma voiture. Et que je vais marcher loooongtemps ! Je lève le pouce, un vieux monsieur tokyoïte s’arrête illico et me ramène à ma voiture (c’était loin !). Quand même, faire du stop pour récupérer sa voiture égarée, c’est la classe !!!
Bref je repars vers le sud, en passant devant une petite sculpture rigolote habillée, et puis en longeant des paysages toujours aussi beaux, je descends encore jusqu'à Kojima (ou Koshima, c'est la même chose), où la marée est heureusement basse : l’occasion de gambader sur le sable et de prendre en photo des mouettes, la Bretagne me manque !!
J’arrive enfin au Toi Misaki (le cap Toi), le sud du Miyazaki-ken. A l’entrée de la péninsule du cap, diling diling péage de 400yen pour avoir le droit de rouler sur la route et recevoir un prospectus du cap avec des photos de chevaux « sauvages » qui viennent manger dans la main. Ils sont juste en liberté. Arrivée à la pointe, un grand parking bitumé m’attend. Beurk. Mais pour aller jusqu’au phare 50m plus loin, il faut payer 200yen de plus ! Alors là non, je râle et retourne au parking qui est si vide et grand que rien ne gène pour avoir une vue magnifique sur les environs.
Une sieste s’impose, juste après qu’un couple de japonais retraités m’aient offert deux grosses mandarines bien juteuses parce qu’ils m’avaient reconnue (on s’était déjà croisés à Aoshima et au Udo jinja). Sympa !
C’est vraiment incroyable ! Le temple est bien rouge vermillon, récemment repeint, et les gouttes d’humidité de la grotte lui tombent dessus.
Pour le chemin du retour à la voiture, n’ayant pas envie de revenir sur mes pas, je prends la route (on pouvait venir en voiture, pas la peine de la laisser, mais j’aurai loupé le sommet de l’île) …jusqu’à comprendre assez vite qu’elle ne va pas me ramener à ma voiture. Et que je vais marcher loooongtemps ! Je lève le pouce, un vieux monsieur tokyoïte s’arrête illico et me ramène à ma voiture (c’était loin !). Quand même, faire du stop pour récupérer sa voiture égarée, c’est la classe !!!
Bref je repars vers le sud, en passant devant une petite sculpture rigolote habillée, et puis en longeant des paysages toujours aussi beaux, je descends encore jusqu'à Kojima (ou Koshima, c'est la même chose), où la marée est heureusement basse : l’occasion de gambader sur le sable et de prendre en photo des mouettes, la Bretagne me manque !!
J’arrive enfin au Toi Misaki (le cap Toi), le sud du Miyazaki-ken. A l’entrée de la péninsule du cap, diling diling péage de 400yen pour avoir le droit de rouler sur la route et recevoir un prospectus du cap avec des photos de chevaux « sauvages » qui viennent manger dans la main. Ils sont juste en liberté. Arrivée à la pointe, un grand parking bitumé m’attend. Beurk. Mais pour aller jusqu’au phare 50m plus loin, il faut payer 200yen de plus ! Alors là non, je râle et retourne au parking qui est si vide et grand que rien ne gène pour avoir une vue magnifique sur les environs.
Une sieste s’impose, juste après qu’un couple de japonais retraités m’aient offert deux grosses mandarines bien juteuses parce qu’ils m’avaient reconnue (on s’était déjà croisés à Aoshima et au Udo jinja). Sympa !
Sculpture (toujours habillées les sculptures), paysage de la côte entre Udojinja et le cap Toi, plage de Kojima. Vidéo du paysage :
Chevaux jouant au dahu sur les falaises du cap Toi, temple au bout de la pointe du cap Toi.
Au réveil, il est l’heure de rentrer au bercail. Je fais la route en sens inverse, les japonais ne respectent vraiment pas les limitations de vitesse, et j’arrive à l’aéroport à 18h30.
Le jeune homme fringant me ramène en mini-van à l’aéroport, où je prends le train pour le centre-ville. Ce train, on dirait un train militaire ! C’est le Red Express, sorte de grosse canette de Coca, toute rouge, avec quelques hublots de temps en temps …
15 minutes de marche et me voilà à l’auberge, très bien, douche, et hop au lit à 10h15. L’autre occupante de la chambre arrive à 20h30 et me réveille en sursaut toutes les 5 minutes pour me demander si elle peut allumer la grande lumière (alors qu’elle a une lampe de chevet), si elle peut virer ma serviette mouillée de l’étendoir à linge, si elle peut allumer la télé … mais une chambre c’est fait pour dormir !!
En me réveillant à 4h40 le lendemain matin, je réalise que j’ai bien fait de dire non pour la grande lumière : elle dort avec sa lampe de chevet allumée!! Donc c'était pour laisser la grande lumière toute la nuit!!! Peur du noir et des fantômes à tous les coups...
Le jeune homme fringant me ramène en mini-van à l’aéroport, où je prends le train pour le centre-ville. Ce train, on dirait un train militaire ! C’est le Red Express, sorte de grosse canette de Coca, toute rouge, avec quelques hublots de temps en temps …
15 minutes de marche et me voilà à l’auberge, très bien, douche, et hop au lit à 10h15. L’autre occupante de la chambre arrive à 20h30 et me réveille en sursaut toutes les 5 minutes pour me demander si elle peut allumer la grande lumière (alors qu’elle a une lampe de chevet), si elle peut virer ma serviette mouillée de l’étendoir à linge, si elle peut allumer la télé … mais une chambre c’est fait pour dormir !!
En me réveillant à 4h40 le lendemain matin, je réalise que j’ai bien fait de dire non pour la grande lumière : elle dort avec sa lampe de chevet allumée!! Donc c'était pour laisser la grande lumière toute la nuit!!! Peur du noir et des fantômes à tous les coups...
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