J'ai dormi au milieu des gratte-ciel ... au réveil, ça fait quand même bizarre une telle vue par la fenêtre!
Nous sommes dimanche, et le dimanche à HK (en Chine toute entière aussi, je pense) on mange le "dim sum" : c'est comme un brunch, mais à base de plats chinois.
Le principe : des dames circulent dans la salle de restauration en poussant des chariots contenant des plats, qui peuvent être froids ou chauds, sucrés ou salés, gras ou secs (vachement plus rare...), dont on peut imaginer l'origine ou pas (trèèès fréquent)...
Ce qui est bien, c'est qu'on peut voir ce qui nous attend (et c'est bien utile dans un pays où "à part les tables, tout ce qui a 4 pattes se mange", dicton local), et c'est normalement pas trop cher. Autre intérêt : on peut se retrouver à manger avec les locaux, et éviter le trop ocidental muffin grillé aux myrtilles avec un verre de jus d'orange ... rhaaaa, mais j'adorerais manger ça après 11 mois de Japon!!
Mais non, ne vous inquiétez pas, je suis bien allée manger à un dim sum. Suivant les conseils du lonely planet, je m'en suis trouvé un super sympa, genre grande salle commune où ça braille et où on mange à la même table que des inconnus.
Je ne sais pas ce que j'ai mangé. Le premier truc c'était comme de crèpes fourrées à plein de choses, un peu gluant, pas trop gras, et bien assaisonné, le tout trempant dans la sauce soja. La dame qui poussait son chariot m'avait dit de prendre ça et que j'allais aimer, j'ai obtempéré et je suis plutôt contente.Second plat, là j'ai choisi moi-même, ce sont des boules de pâte de riz dorées avec du sésame. Au Japon ils ont la version non grillée, gluante, et j'aimais déjà ça, alors là cuite ... miam je me suis régalée.
Après, une mère de famille et ses deux filles sont venues s'installer à ma table. J'ai adoré la petite qui mangeait avec ses baguettes ses calamars presque encore vivants ... le matin, ça met en forme un tel petit déjeuner!!
En troisième et dernier, j'ai pris encore ce que me conseillait la dame : une grosse boule en pâte de riz cuite (ça fait un peu comme du pain de mie de riz), à l'intérieur de laquelle se mélangeaient diverses viandes, légumes, graisses, os ... beaucoup moins bien!!!! Mais bon, apparemment c'est LE truc le plus local, donc ça passe! :)
Puis balade dans la ville en me dirigeant vers le port.
Marché du matin, échaffaudage en bambou (tous les échaffaudages sont en bambou ici, aucun métallique, c'est moins lourd, plus mobile et flexible, résiste mieux aux typhons, bref c'est parfait le bambou!), de nouveau les Philippines mais qui aujourd'hui ont envahi toutes les passerelles et s'abritent du vent derrière des cartons, enfin arrivée au port où je longe les travaux d'aggrndissement de l'île. Avant, HK était vraiment une île, loin du continent. Au fur et à mesure du développement, ils construisent sur l'eau, aggrandissent l'île pour la faire se rapprocher de Tsim sha tsui.
Je prends le fery vers Lantau. Cette île au large de l'île de HK fait partie des territoires de HK (anciens territoires anglais, quoi), et le nouvel aéroport de HK y a été installé (celui par lequel je suis arrivée). A Lantau, il y a aussi et surtout le Grand Buddah : construit dans les années 70, cet immense buddah en métal (je ne sais plus quel métal, sumimasen!) est le plus grand du monde, perché au sommet d'une montagne de l'île, perdu dans les forêts. Au pied du budah, un monastère.
J'arrive au terminal de ferry de Lantau, puis bus jusqu'au monastère. Une grande porte permet d'entrer dans la zone sacrée (où il est interdit de manger de la viande, les bouddhistes traditionnels étant vgétariens! Il pleut des cordes, et surtout le vent a fortement augmenté avec l'altitude. Quand je regarde les autres touristes lutter avec leurs parapluies, Je suis plutôt contente d'avoir mon anorak à capuche à poils ...
Il faut monter un graaaand escalie pour arriver au pied du buddah. Les chinois ne sont pas très sportifs, surtout sous la pluie.
En haut, des statues entourent le buddah. Je ne sais pas quelle divinité elles représentent ... Mais bon le mieux c'est quand même le buddah lui-même avec ses cheveux crépus, et ça les choque pas les chinois que buddah ait les yeux bridés et les cheveux crépus!! Au moins, ils sont tolérants, vous imaginez la réaction des européens si jésus avait eu les yeux bridés ... ? ;)
Là-haut, à part les bourrasque de vent et de pluie, iln'y a pas grand-chose. Je redescends donc au monastère. Là, les gens achètent de l'encens et le font brûler; certains n'y vont pas de main-morte ... et certains bravent les conditions climatiques pour prier!
Votre reporter tintin au pied de la grande salle du monastère ... la fameuse salle (c'est vraiment très doré par rapport aux temples japonais) ... le buddah perché sur sa montagne ... des méga batons d'encens ...
Quand on paie le ticket pour avoir le droit de monter en haut du grand buddah, le prix inclut un "repas" végétarien au monastère. Je dirai que les chinois sont vraiment bons commerçants : on a en fait droit à deux pâtisseries végétariennes (très important : ici, les pâtisseries peuvent être à la viande). Moi je suis ravie de goûter des spécialitiés bouddistes, surtout que ça n'a l'air ni gélatineux, ni gras, ni avec des os de poulet dedans, ni rose fluo... Je demande à la dame (ce ne sont malheureusement pas les prêtres qui servent) de choisir pour moi, et je me retrouve donc avec une fleur jaune et une demi-lune au sésame.
Ca se révèle fort bon, sucré quoi. Les sucreries offrent quand même généralement moins de mauvaises surprises que les trucs salés!
Je repars en bus, direction de village de pécheurs de Taï O. En chemin, petite photo du paysage de l'île de Lantau (et l'île de HK c'est pareil).
Petite frayeur à l'arrivée : plein de bus sont stationnés!! Je sais que le vllage en question est hyper touristique, mais quand même avec un temps pareil ... En fait je m'aperçois que ce sont les bus de l'île qui viennent ici, pas des cars touristiques, le village sert de terminus-gare de bus.
Le village abrite un marché haut en couleurs, où dominent les "aliments" séchés, spécialité du village. Les gens ne veulent pas que je prenne de photo, mais j'arrive à choper quelques clichés ... dont de magnifiques huîtres séchées!!
En quittant la zone du marché, touristique, j'arrive aux zones "résidentielles". Une placette où aura lieu le concours de pèche à la ligne, un enclos grillagé où on est à la recherche d'une épouse de type Blanche Neige, et surtout les dédales de canaux et de ruelles sur pilotis.
Les maisons sont très majoritairement faîtes en ... tôle d'aluminium!!!! Cest complètement fou, tout le vilage est gris métallisé, les tôles ont été pliées manuellement, les murs sont faits de rajouts d'alu ... le tout sur pilotis au-dessus de l'eau stagnante verdâtre. Sans oublier les climatiseurs encastrés dans les tôles d'alu. Incroyable.
Un monsieur doit rigoler de me voir mitrailler ce village si étonnant!
Une fillette de touriste sur un pont, intimidée de devoir traverser en me croisant.
Je lève le camp en bus, cette fois-ci direction l'aéroport où je vais récupérer mon Camille!!
En chemin, petite photo du télécabine qui fait le lien entre le monastère et Tung Chung, la grosse ville de l'île (quand je dis grosse : des dizaines et des dizaines d'immenses gratte-ciels coincés entre la montagne et le bord de mer, quoi). Tiens d'ailleurs une cabine de ce télécabine s'est écrasée après une chûte de 50m en juin 2007 ... héhé, je ne le savais pas, mais de toutes façons vu le prix je ne comptais pas prendre cette attraction (ah oui j'ai oublié de dire que Disneyland s'est installé sur Lantau en 2007).
J'arrive bien en avance à l'aéroport, je prépare l'arrivée de mon homme en faisant des aller-retours permanents entre le tableau d'affchage des arrivées, le bureau d'accueil où on me dit que en fait certains avions peuvent arriver à d'autres endroits, ah la la j'ai peur de le louper!
Finalement l'heure arrive, et pas de Camille!!!!! Je demande à plein de gens si c'est l'avion de Londres, pas de réponse, je réalise que je me suis trompée de sortie c'est la A et pas la B, mais en fait si j'avais raison c'était la B mais il y a deux vols British Airways qui se suivent l'un à A et l'autre à B, je reviens à B, puis à A pour checker, mais toujours pas de Camille!!!!!!!!!!
Bon, je vous passe les détails, mais je récupère enfin mon homme entier! Yahouuuuuu! :)
On prend le métro pour aller à Tsim sha tsui, sur le continent en face de l'île de HK, pour trouver notre hôtel. Un peu difficile, mais finalement un petit endroit très propre, avec un propriétaire vraiment sympa. Chambre minuscule mais on ne demande pas plus vu le prix (17 euros la nuit pour 2!), et situé en plein milieu du quartier bien bien vivant de Tsim sha tsui.
Le principe : des dames circulent dans la salle de restauration en poussant des chariots contenant des plats, qui peuvent être froids ou chauds, sucrés ou salés, gras ou secs (vachement plus rare...), dont on peut imaginer l'origine ou pas (trèèès fréquent)...
Ce qui est bien, c'est qu'on peut voir ce qui nous attend (et c'est bien utile dans un pays où "à part les tables, tout ce qui a 4 pattes se mange", dicton local), et c'est normalement pas trop cher. Autre intérêt : on peut se retrouver à manger avec les locaux, et éviter le trop ocidental muffin grillé aux myrtilles avec un verre de jus d'orange ... rhaaaa, mais j'adorerais manger ça après 11 mois de Japon!!
Mais non, ne vous inquiétez pas, je suis bien allée manger à un dim sum. Suivant les conseils du lonely planet, je m'en suis trouvé un super sympa, genre grande salle commune où ça braille et où on mange à la même table que des inconnus.
Je ne sais pas ce que j'ai mangé. Le premier truc c'était comme de crèpes fourrées à plein de choses, un peu gluant, pas trop gras, et bien assaisonné, le tout trempant dans la sauce soja. La dame qui poussait son chariot m'avait dit de prendre ça et que j'allais aimer, j'ai obtempéré et je suis plutôt contente.Second plat, là j'ai choisi moi-même, ce sont des boules de pâte de riz dorées avec du sésame. Au Japon ils ont la version non grillée, gluante, et j'aimais déjà ça, alors là cuite ... miam je me suis régalée.
Après, une mère de famille et ses deux filles sont venues s'installer à ma table. J'ai adoré la petite qui mangeait avec ses baguettes ses calamars presque encore vivants ... le matin, ça met en forme un tel petit déjeuner!!
En troisième et dernier, j'ai pris encore ce que me conseillait la dame : une grosse boule en pâte de riz cuite (ça fait un peu comme du pain de mie de riz), à l'intérieur de laquelle se mélangeaient diverses viandes, légumes, graisses, os ... beaucoup moins bien!!!! Mais bon, apparemment c'est LE truc le plus local, donc ça passe! :)
Puis balade dans la ville en me dirigeant vers le port.
Marché du matin, échaffaudage en bambou (tous les échaffaudages sont en bambou ici, aucun métallique, c'est moins lourd, plus mobile et flexible, résiste mieux aux typhons, bref c'est parfait le bambou!), de nouveau les Philippines mais qui aujourd'hui ont envahi toutes les passerelles et s'abritent du vent derrière des cartons, enfin arrivée au port où je longe les travaux d'aggrndissement de l'île. Avant, HK était vraiment une île, loin du continent. Au fur et à mesure du développement, ils construisent sur l'eau, aggrandissent l'île pour la faire se rapprocher de Tsim sha tsui.
Je prends le fery vers Lantau. Cette île au large de l'île de HK fait partie des territoires de HK (anciens territoires anglais, quoi), et le nouvel aéroport de HK y a été installé (celui par lequel je suis arrivée). A Lantau, il y a aussi et surtout le Grand Buddah : construit dans les années 70, cet immense buddah en métal (je ne sais plus quel métal, sumimasen!) est le plus grand du monde, perché au sommet d'une montagne de l'île, perdu dans les forêts. Au pied du budah, un monastère.
J'arrive au terminal de ferry de Lantau, puis bus jusqu'au monastère. Une grande porte permet d'entrer dans la zone sacrée (où il est interdit de manger de la viande, les bouddhistes traditionnels étant vgétariens! Il pleut des cordes, et surtout le vent a fortement augmenté avec l'altitude. Quand je regarde les autres touristes lutter avec leurs parapluies, Je suis plutôt contente d'avoir mon anorak à capuche à poils ...
Il faut monter un graaaand escalie pour arriver au pied du buddah. Les chinois ne sont pas très sportifs, surtout sous la pluie.
En haut, des statues entourent le buddah. Je ne sais pas quelle divinité elles représentent ... Mais bon le mieux c'est quand même le buddah lui-même avec ses cheveux crépus, et ça les choque pas les chinois que buddah ait les yeux bridés et les cheveux crépus!! Au moins, ils sont tolérants, vous imaginez la réaction des européens si jésus avait eu les yeux bridés ... ? ;)
Là-haut, à part les bourrasque de vent et de pluie, iln'y a pas grand-chose. Je redescends donc au monastère. Là, les gens achètent de l'encens et le font brûler; certains n'y vont pas de main-morte ... et certains bravent les conditions climatiques pour prier!
Votre reporter tintin au pied de la grande salle du monastère ... la fameuse salle (c'est vraiment très doré par rapport aux temples japonais) ... le buddah perché sur sa montagne ... des méga batons d'encens ...
Quand on paie le ticket pour avoir le droit de monter en haut du grand buddah, le prix inclut un "repas" végétarien au monastère. Je dirai que les chinois sont vraiment bons commerçants : on a en fait droit à deux pâtisseries végétariennes (très important : ici, les pâtisseries peuvent être à la viande). Moi je suis ravie de goûter des spécialitiés bouddistes, surtout que ça n'a l'air ni gélatineux, ni gras, ni avec des os de poulet dedans, ni rose fluo... Je demande à la dame (ce ne sont malheureusement pas les prêtres qui servent) de choisir pour moi, et je me retrouve donc avec une fleur jaune et une demi-lune au sésame.
Ca se révèle fort bon, sucré quoi. Les sucreries offrent quand même généralement moins de mauvaises surprises que les trucs salés!
Je repars en bus, direction de village de pécheurs de Taï O. En chemin, petite photo du paysage de l'île de Lantau (et l'île de HK c'est pareil).
Petite frayeur à l'arrivée : plein de bus sont stationnés!! Je sais que le vllage en question est hyper touristique, mais quand même avec un temps pareil ... En fait je m'aperçois que ce sont les bus de l'île qui viennent ici, pas des cars touristiques, le village sert de terminus-gare de bus.
Le village abrite un marché haut en couleurs, où dominent les "aliments" séchés, spécialité du village. Les gens ne veulent pas que je prenne de photo, mais j'arrive à choper quelques clichés ... dont de magnifiques huîtres séchées!!
En quittant la zone du marché, touristique, j'arrive aux zones "résidentielles". Une placette où aura lieu le concours de pèche à la ligne, un enclos grillagé où on est à la recherche d'une épouse de type Blanche Neige, et surtout les dédales de canaux et de ruelles sur pilotis.
Les maisons sont très majoritairement faîtes en ... tôle d'aluminium!!!! Cest complètement fou, tout le vilage est gris métallisé, les tôles ont été pliées manuellement, les murs sont faits de rajouts d'alu ... le tout sur pilotis au-dessus de l'eau stagnante verdâtre. Sans oublier les climatiseurs encastrés dans les tôles d'alu. Incroyable.
Un monsieur doit rigoler de me voir mitrailler ce village si étonnant!
Une fillette de touriste sur un pont, intimidée de devoir traverser en me croisant.
Je lève le camp en bus, cette fois-ci direction l'aéroport où je vais récupérer mon Camille!!
En chemin, petite photo du télécabine qui fait le lien entre le monastère et Tung Chung, la grosse ville de l'île (quand je dis grosse : des dizaines et des dizaines d'immenses gratte-ciels coincés entre la montagne et le bord de mer, quoi). Tiens d'ailleurs une cabine de ce télécabine s'est écrasée après une chûte de 50m en juin 2007 ... héhé, je ne le savais pas, mais de toutes façons vu le prix je ne comptais pas prendre cette attraction (ah oui j'ai oublié de dire que Disneyland s'est installé sur Lantau en 2007).
J'arrive bien en avance à l'aéroport, je prépare l'arrivée de mon homme en faisant des aller-retours permanents entre le tableau d'affchage des arrivées, le bureau d'accueil où on me dit que en fait certains avions peuvent arriver à d'autres endroits, ah la la j'ai peur de le louper!
Finalement l'heure arrive, et pas de Camille!!!!! Je demande à plein de gens si c'est l'avion de Londres, pas de réponse, je réalise que je me suis trompée de sortie c'est la A et pas la B, mais en fait si j'avais raison c'était la B mais il y a deux vols British Airways qui se suivent l'un à A et l'autre à B, je reviens à B, puis à A pour checker, mais toujours pas de Camille!!!!!!!!!!
Bon, je vous passe les détails, mais je récupère enfin mon homme entier! Yahouuuuuu! :)
On prend le métro pour aller à Tsim sha tsui, sur le continent en face de l'île de HK, pour trouver notre hôtel. Un peu difficile, mais finalement un petit endroit très propre, avec un propriétaire vraiment sympa. Chambre minuscule mais on ne demande pas plus vu le prix (17 euros la nuit pour 2!), et situé en plein milieu du quartier bien bien vivant de Tsim sha tsui.
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