Antoine, tu est très vivement invité à laisser des commentaires!!
Bonne lecture ...
Week-end franco-japonais : aventures en milieu multiculturel…
Lors de la venue de la délégation centralienne à l’université de Doshisha, au Japon, il a été proposé d’organiser au cours des mois prochains un repas français pour les étudiants japonais désirant venir étudier en France. Ce repas, organisé au nom du Groupe Centrale, a été l’occasion d’échanges culturels entre étudiants français et japonais, et de réponses à des questions pratiques sur les doubles-diplômes, double-masters, et thèses en cotutelle existants entre le Groupe Centrale et la faculté d’ingénierie de l’université de Doshisha.
Devant le petit nombre d’étudiants japonais s’étant manifestés pour participer, le repas s’est transformé en week-end de découverte des environs montagneux de Kyoto autour d’un pique-nique français.
Voici donc le récit d’un moment de complicité, de franchissement des barrières linguistiques, et de gastronomie !
Lourdement chargés de victuailles pour le pique-nique, Antoine et moi-même rejoignons nos amis japonais (Ai, Ryuta, et Kenko) à l’université de Doshisha le samedi 3 novembre au matin. Ci-contre une photo ou les tartes au citron jouxtent les futons.
Apres avoir récupéré le mini van de location, nous embarquons à cinq en direction de Nara. Nous dépassons l’ancienne capitale impériale pour atteindre Akameguchi, petit village perdu dans les montagnes qui abrite un parcours pédestre permettant de remonter la rivière Akame et ses nombreuses chutes d’eau. C’est l’occasion d’une marche dans la forêt japonaise, sombre et très dense.
Notre equipe à Akame
Puis nous repartons en voiture en direction de Sonikougen. Ce plateau montagneux, et lui seul, n’est recouvert que de susuki, herbe communément appelée « plante de la pampa japonaise » en occident. Autour du plateau et du pan de montagne adjacent tout deux tapissés de susuki, les cyprès et cèdres japonais reprennent leurs droits : Sonikougen ressemble à un îlot de sable perdu au milieu des montagnes obscures.
C’est un haut lieu d’observation des susuki, en particulier au coucher de soleil, le plateau étant orienté vers l’ouest. Nous arrivons justement en fin de journée, et admirons les reflets du soleil rouge sur les grandes gerbes argentées.
Puis nous dégustons enfin notre pique-nique français !
Au menu : quiche lorraine, salade de pâtes aux légumes, camembert et fourme d’Ambert accompagnés d’une baguette de campagne, et tarte au citron meringuée en dessert. Un Montbazillac complète le repas. La fourme d’Ambert – un peu forte, il est vrai – laisse Ai et Ryuta sceptiques … mais le vin leur ravit le palais !
S’il fut assez difficile de trouver tous les ingrédients français nécessaires à la confection de ces plats, le résultat est très convaincant, et quel plaisir de voir nos amis japonais redemander de la quiche lorraine, l’œil gourmand !
Nous enchaînons avec un bain dans l’onsen avoisinant (bains aux eaux naturellement chauffées par volcanisme), avant de trouver un endroit où garer le mini van pour la nuit : nous dormirons en effet à cinq dans le véhicule ! Si nous sommes certes un peu serrés, coincés entre futons japonais et roues du mini van, ce sera un moment très fort et chaleureux.
Nous nous réveillons le lendemain matin avec le soleil dépassant à peine des montagnes qui nous entourent, et entamons une randonnée au milieu des susuki qui miroitent au soleil. La vue sur les montagnes à perte de vue est saisissante, aucune habitation n’est visible … nous sommes bien loin des plaines surpeuplées du Kansai.
Le petit déjeuner de crêpes à la confiture, sur la crête d’une montagne, nous permet de faire une pause dans notre ascension – et d’étonner une famille japonaise passant par là.
Kenko deguste sa crêpe bretonne …
Nous redescendons au mini van et nous dirigeons vers le lac Tsufuro, formé par un barrage. Après un pique-nique au bord de l’eau (et une baignade pour moi !), nous prenons le chemin du retour et arrivons, sourire aux lèvres, à Doshisha avec le coucher de soleil.
Nous tenons à remercier l’Ecole Centrale de Nantes pour sa très grande générosité quant au financement de ce week-end. Les étudiants japonais ont été ravis de pouvoir nous poser des questions, et de partager avec des étudiants étrangers plus qu’un simple déjeuner au restaurant universitaire. Nous sommes persuadés que ce sont ce genre d’initiatives qui permettent de créer de vraies engouements pour un pays, une culture, et de transformer un « séjour d’études à l’étranger » en expérience unique, puissante, et inoubliable.
Mais la veille du départ, je lance à tout hasard une annonce lors d'une réunion encore pour les étudiants japonais voulant dur comme fer venir en France (le pire c'est qu'il y a du monde qui vient à ces réunions ...), et qui est-ce qui est intéressé? Le seul? Kenko! Ah, Kenko, je ne vous l'ai pas encore présenté ... Kenko est un étudiant japonais de Doshisha faisant une thèse en co-tutelle entre Doshisha et Centrale Lille. Il a donc passé une dizaine de mois à Lille, et on s'est rencontrés alors que je préparais mon départ. Et là, il est revenu! Allez hop, on l'embarque ...
Finalement il a dormi avec nous dans le bongo, ce qui n'était pas prévu à l'origine, et pour le coup 5 dans le Bongo, c'est pas évident. Mais qu'est-ce que c'était drôle!!
Ah, j'ai plein de photos, mais c'est long à mettre en ligne ... sachez juste que :

















Bon ben finalement j'en ai mis plein ... bouh, il est tard!!! je vais me coucher!
2 commentaires:
Très belle histoire et très belles photos, je suis très jaloux d'un coup là! Vivement le prochain weekend d'exploration que je me joigne à vous!
ben là avec le boulot de ouf qu'on a tous, c'est un peu remis en question, mais en février je vais à Kyushu et en revenant je passe par Daisen-san et Tottori, on pourrait se débrouiller pour se rejoindre quelque part par là ... à méditer!
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