Certes, pas très vite, mais quand même ...
Donc je suis revenue à Mukaijima le 14 février au soir, le 15 j'ai fait une séance récurage total (plus assez de place pour faire sécher le linge ...), et le 16 c'était reparti! Oui, je me suis beaucoup ennuyée au Japon, j'ai pas fait grand-chose ... hihihi
Le week-end du 16-17 était le dernier que j'allais passer au Japon, puisque celui d'après je serai en route vers Hong Kong. Je voulais donc profiter pleinement de mes amis les plus chers, et par la même occasion aller voir la neige et le Biwa-ko (lac Biwa) et le temple le plus haut du Kansai. Pfiou, quel programme ...
J'avais organisé ça en partie pendant le voyage de Kyushu, et le 16 au matin l'équipée partait à l'aventure! Il y avait Antoine, Félix, Yuki, Jun, Kaori, et Jocelyn; Ai n'avait pas pu se libérer...
On se retrouve tous à Kyoto pour en tout premier lieu ... pique-niquer! Et oui, avec les horaires des uns et des autres, il est l'heure de caser la croute. On mange donc au bord de la Kamogawa (la rivière de Kyoto).
Puis nous embarquons à bord du bus qui nous montera dans les hauteurs de Kyoto ... En effet, Kyoto est entourée de montagnes de l'ouest à l'est en passant par le nord (donc tout sauf le sud!), et au nord-est se trouve le mont Hiei, sommet des environs, où est par ailleurs situé le sanctuaire Enryaku-ji moultement super célèbre. Et encore plus au nord-est se trouve le Biwa-ko, dont je vous ai déjà parlé lors d'une journée à Mii-dera.
Mon plan diabolique est donc de partir de Kyoto, monter en haut du mont Hiei, et redescendre de l'autre côté de la chaîne montagneuse pour arriver sur le Biwa-ko. Puis dormir au bord du lac, et le lendemain se faire une journée de neige dans une station de ski avoisinante, et revenir le dimanche soir à Kyoto.
Petites cartes pour situer ...
On se retrouve tous à Kyoto pour en tout premier lieu ... pique-niquer! Et oui, avec les horaires des uns et des autres, il est l'heure de caser la croute. On mange donc au bord de la Kamogawa (la rivière de Kyoto).
Puis nous embarquons à bord du bus qui nous montera dans les hauteurs de Kyoto ... En effet, Kyoto est entourée de montagnes de l'ouest à l'est en passant par le nord (donc tout sauf le sud!), et au nord-est se trouve le mont Hiei, sommet des environs, où est par ailleurs situé le sanctuaire Enryaku-ji moultement super célèbre. Et encore plus au nord-est se trouve le Biwa-ko, dont je vous ai déjà parlé lors d'une journée à Mii-dera.
Mon plan diabolique est donc de partir de Kyoto, monter en haut du mont Hiei, et redescendre de l'autre côté de la chaîne montagneuse pour arriver sur le Biwa-ko. Puis dormir au bord du lac, et le lendemain se faire une journée de neige dans une station de ski avoisinante, et revenir le dimanche soir à Kyoto.
Petites cartes pour situer ...
En été, il y a un téléphérique puis un funiculaire qui permettent de monter de Kyoto jusqu'au Enryaku-ji, mais en hiver ils sont fermés, et nous devons donc prendre le bus. Au fur et à mesure de la montée, la neige s'amoncelle sur la route (et dans le ciel ...), jusqu'à atteindre un bon mètre en haut. Parfaite occasion pour faire de la luge sur sac plastique!!
Puis viennent de nombreuses batailles de boules de neige, des excursions dans la neige, des tombés-dans-des-trous-invisibles dans la neige, des sauts dans la neige, des poses fraternelles (c'est Jun et Yuki!)
On marche le long de la route qui nous mène de l'arrêt de bus au Enryaku-ji, et soudain au détour d'un virage, on voit enfin apparaître le Biwa-ko! Nous avons donc passé la crête... C'est vraiment beau ce lac, dommage qu'il soit si abîmé par les constructions, mais de le voir d'en haut comme ça diminue bien l'importance de cette pollution. On arrive au sanctuaire à proprement parler, qui est énorme. Première vision : une pagode enneigée ... très très sympathique. On visite le plus gros des temples, mais pour y entrer il faut enlever ses chaussures! Il fait froid et on est plutôt du genre complètement frigorifiés, et enlever nos chaussures relève du supplice! Mais ça vaut le coup, c'est un endroit très étrange, immense, où on tourne autour d'une sorte de cave creusée dans la montagne et qu'on regarde d'en haut. Pas le droit de faire des photos, bien sûr, mais Antoine réussit à en prendre une de l'enceinte du temple sous la neige (et oui, mon appareil photo est toujours en réparation donc ces photos sont celles de l'appareil d'Antoine, prises par un peu tout le monde).
Après une pause pour cause de réchauffement nécessaire, nous nous dirigeons vers le funiculaire (qui marche, celui-là) qui va nous descendre jusqu'au Biwa-ko : c'est le plus long du monde!! On le sent dans le prix du billet d'ailleurs ... ;)
Arrivés en bas, petite marche d'une vingtaine de minutes pour arriver au village le plus proche, où on s'offre un arrêt dans une pâtisserie-salon de thé, et où nous dégustons de délicieux gâteaux et chocolat chaud, avant que Kaori nous quitte.
Puis direction la gare de train la plus proche, et deux ou trois stations plus loin nous arrivons à la gare de notre auberge de jeunesse. En attendant le monsieur de l'auberge qui vient nous chercher en Bongo (ah, le Bongo, ce sera le symbole du Japon pour moi!!), Yuki et Jun nous expliquent l'utilité d'une petite boîte cylindrique située dans les gares: il s'agit d'une boîte anti-mauvais esprit-pour-les-jeunes... Alors au Japon, la prostitution est interdite mais il y en a quand même et bien organisée (genre Amsterdam), et surtout les magazines "avec des images de jeunes femmes fortement dénudées" se vendent comme des petits pains, voire sont gratuits. D'une manière générale, il y a un léger problème avec la sexualité au Japon (mais je n'y suis plus alors je vais pas casser du sucre sur le dos du Japon héhéhéhéhéhé). Et donc, les hommes d'âge mur achètent des magazines porno, mais après, où les mettre?? Pas les ramener à la maison auprès de bobonne et des enfants bien sûr; et comme il n'y a pratiquement pas de poubelles au Japon, les magazines devraient finir par terre. Donc, le gouvernement a mis en place ces boîtes malicieuses, qui se présentent comme une boîte aux lettres, et où on peut glisser discrètement son magazine. Ainsi, celui-ci ne risque pas de tomber entre les mains des jeunes personnes pures prudes et innocentes! Ma-gi-que. Voilà donc la boîte à magazines porno ...
Arrivés en bas, petite marche d'une vingtaine de minutes pour arriver au village le plus proche, où on s'offre un arrêt dans une pâtisserie-salon de thé, et où nous dégustons de délicieux gâteaux et chocolat chaud, avant que Kaori nous quitte.
Puis direction la gare de train la plus proche, et deux ou trois stations plus loin nous arrivons à la gare de notre auberge de jeunesse. En attendant le monsieur de l'auberge qui vient nous chercher en Bongo (ah, le Bongo, ce sera le symbole du Japon pour moi!!), Yuki et Jun nous expliquent l'utilité d'une petite boîte cylindrique située dans les gares: il s'agit d'une boîte anti-mauvais esprit-pour-les-jeunes... Alors au Japon, la prostitution est interdite mais il y en a quand même et bien organisée (genre Amsterdam), et surtout les magazines "avec des images de jeunes femmes fortement dénudées" se vendent comme des petits pains, voire sont gratuits. D'une manière générale, il y a un léger problème avec la sexualité au Japon (mais je n'y suis plus alors je vais pas casser du sucre sur le dos du Japon héhéhéhéhéhé). Et donc, les hommes d'âge mur achètent des magazines porno, mais après, où les mettre?? Pas les ramener à la maison auprès de bobonne et des enfants bien sûr; et comme il n'y a pratiquement pas de poubelles au Japon, les magazines devraient finir par terre. Donc, le gouvernement a mis en place ces boîtes malicieuses, qui se présentent comme une boîte aux lettres, et où on peut glisser discrètement son magazine. Ainsi, celui-ci ne risque pas de tomber entre les mains des jeunes personnes pures prudes et innocentes! Ma-gi-que. Voilà donc la boîte à magazines porno ...
Le monsieur vient nous chercher et nous emmène à l'auberge de jeunesse qui se trouve au ras du bord de l'eau du lac. Nous sommes bien sûr les sels occupants de l'auberge, tenue par un couple d'un certain âge qui voit d'un mauvais œil des étrangers débarquer chez eux ...
On était sensés séparer les mecs et les filles, mais rapidement nous décidons avec Yuki de rejoindre en secret nos compatriotes.
Le monsieur nous ramène à la "ville" pour qu'on achète à manger, et on ramène nos petits plats à emporter à l'auberge. On passe le dîner autour de deux kotatsu, à se réchauffer, puis à jouer au cartes ... et à rigoler avec Yuki qui a un bu un peu trop d'ume-shu!!!
On était sensés séparer les mecs et les filles, mais rapidement nous décidons avec Yuki de rejoindre en secret nos compatriotes.
Le monsieur nous ramène à la "ville" pour qu'on achète à manger, et on ramène nos petits plats à emporter à l'auberge. On passe le dîner autour de deux kotatsu, à se réchauffer, puis à jouer au cartes ... et à rigoler avec Yuki qui a un bu un peu trop d'ume-shu!!!
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire